Jeudi 21/12 Praia
Jeudi 21/12 Praia
Je me sens enfermé. Enfermé dans la plus grande ville de l’archipel.
J’étais pourtant bien ce matin à Mindelo, chez Filomena. D’ailleurs, point Hostel.com : Excellente pension, tres propre et calme, accueil chaleureux, petit dej extra. Peut-être légèrement excentré.
J’ai dit à Filomena qu’il manquait peut-être d’une chaise dans la chambre. Elle m’a répondu en toute simplicité qu’elle était chez le menuisier. Ici, il faut du temps pour avoir un meuble chez soi car il doit être fabriqué. Pas d’Ikea à l’horizon !
Un dernier tour en ville pour quelques souvenirs et il sera temps de partir pour l’aéroport. J’opte finalement pour un aluguer à 100esc plutôt que pour le taxi à 1000esc. Il est plein plus tôt que prévu et part donc en avance. Parfait niveau time, et en moins d e15minutes à l’aéroport. Je passe le temps à discuter avec Benjamin, un trentenaire qui a passé plusieurs semaines ici après être arrivé en voilier avec son frère. Son vol pour Lisbonne à 1h de retard alors que le mien pour Praia est à l’heure. Ironique.
L’officier de sécurité fait du zèle et refuse mes bâtons de marche en cabine. Ils avaient pourtant passé les contrôles à Luxembourg et à Lisbonne sans souci. Me voilà donc à devoir enregistrer comme bagage en soute 2 tubes d’aluminium inoffensifs. Stupide !
Je vole pour la première fois sur Binter, une compagnie originaire des Canaries qui officie désormais partiellement à la place de la TACV, la compagnie Cap-Verdienne. L’avion est vieux et l’intérieur fleure bon les années 80 avec ses sièges en vieux cuir rouge. Le service est révérencieux, l’avion en avance et mes bâtons, à destinations. Pas de quoi se plaindre. J’ai même pu apercevoir le volcan Fogo, sur l’ile du même nom, dépassant des nuages.
Me voilà donc sur l’ile de Santiago, à Praia, la capitale. Tout le monde m’a mis en garde contre cette ville. Je vais devoir me faire ma propre idée. Nelson, le chauffeur commandé par Sonia, est bien là et me conduit directement à ma pension. Je lui demande combien il prendrait pour une visite de la ville. 700esc (env. 7€) de l’heure. C’est pas cher mais il n’est pas tres prolixe, ce qui n’st pas la plus grande qualité d’un guide…
Ma pension, Vivenda Viviani, est dans un bon quartier résidentiel, proche de la mer mais un peu loin de tout. Il faut prendre un taxi pour aller en ville, prendre le taxi à la tombée de la nuit, prendre un taxi pour trouver un taxi… ca me saoule déjà ! J’ai mes pieds mais on me dit qu’ils ne font pas le poids contre la potentielle insécurité. Je suis sceptique. Je ne m’aventure toutefois pas tres loin, jusqu’à la plage et le centre commercial.
Finalement ce sera soirée posée au bord de la petite piscine de la pension et échange de bons plans avec une famille du Sud-est de la France. Demain sera à l’improvisation, parmi les points d’intérêt que j’ai repérés.
PS : les clébards de l’ile commencent à me taper sur le système à force de gueuler et de trainer dehors. Je déteste les chiens errants...
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