Jeudi 14/04 Gènes

Jeudi 14/04 Gènes

On reprend les bonnes habitudes : un long week-end (Pâques), un vol, un restaurant et quelques lignes !

Cette fois, pour mon premier trip depuis la reprise, je m’envole pour Milan puis les Cinq Terres. Un choix d’abord par défaut ; les vols pour Pâques étant prohibitifs ailleurs. Mais, avouons-le, un choix pas désagréable quand-même !

D’autant qu’il fait grand beau et 24°C alors que je découvreGènes, mon premier stop. Départ du Luxembourg avec EasyJet à 9h, train de Malpensa à Milano Centrale, puis TER Milan-Gènes, sur-blindé ! Ça m’a rappelé les Toulouse-Tarbes du vendredi soir. Je trouve un coin et m’assoie par terre durant les 2h de trajet. Je comprends pourquoi TrenItalia ne vendait plus de billet… J’ai dû passer par un prestataire (Omio) sinon c’était complet jusqu’au soir. Pour 20€ le billet, j’arrive à destination.

Mon hôtel est près du port et dans la vieille ville. Une petite chambre de moine plutôt jolie et rénovée. L’hôte m’explique dans un anglais approximatif les restaurants et un petit parcours pour une demi-journée de visite.

N’ayant pas mangé, je commence la visite dans une focacceria, ce pain plat italien. Je m’embrouille à la commande entre italien et espagnol. Ça tombe bien, la vendeuse est espagnole ! Ça facilitera. J’ajoute une farineta, une tarte de blé au gout indéfinissable. Pas mauvais.

Je fais le tour de la ville en commençant par la rue Garibaldi. Avenue réputée, elle regroupe musées et palais. Plutôt encaissée et fade à mon gout. Les ruelles adjacentes sont remplies de prostituées, dejà à 15h. C’est pourtant dans ce Gènes des ruelles que je prends le plus de plaisir (sans mauvais jeu de mots). Plus calmes, plus authentiques, pleines de petites boutiques et de galeries d’artistes, on les arpente pour plonger au cœur de la vieille ville. Au détour d’une place, la maison historique de Christophe Colomb. Génois d’origine, il partit pourtant sous la bannière de la couronne d’Espagne. Il s’en sera falu de peu pour que l’Amérique du sud parle italien ! Je monte également au belvédèreau-dessus de Garibaldi pour une vue panoramique sur la ville.

Pause sucrée au fond d’une ruelle : Gilateria Profuno, un conseil de mon hôte et une excellente touche fraicheur pour seulement 3,5€.

Je continue vers le port alors que la ville me semble un mélange de Barcelone et de Monaco. A pas lent, je rentre ensuite faire un peu de sport et recharger mon téléphone.

Ce soir, diner ligure ! je sélectionne deux des cinq propositions de mon hôte. La Trattoria Grazie affiche complet pour ce soir. Cavour 21 à 30 minutes d’attente et la queue s’allongera alors qu’on nous offre un verre de rosé frizzante à l’extérieur. Je ne suis pas pressé.

Le restaurant est réputé pour son pesto a la genovese. Par esprit de contradiction ou traumatisme de mes années estudiantines, je choisis d’abord un antipasto de fromages et salami locaux, plutôt bons. En primo, des pâtes « vertes » sauce Tucci, à la viande du Genoa. Très sympa ! En secondo, une viande de lièvre « à la Ligure » avec patates et pignons. Très salé malheureusement mais sinon bon.  La viande elle-même est plutôt sympa. Les quantités sont énormes et chaque plat se suffirait à lui-même. Je skip le dessert ; j’ai déjà assez fait le plein pour demain. Promis, ce sera sportif !

Je m’en sors pour 25€ les trois plats et le pichet de vin (local, fruité comme un jus, sans autre intérêt que la facilité). L’équivalent d’un plat seul au Luxembourg !

Retour estival par les quais enlaidis par cette cicatrice qu’est l’autoroute surplombant le front de mer. Demain sera plus nature !

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