Samedi 8/10 Mer morte

J’écris depuis l’endroit le plus bas de la terre. -430m sous le niveau 0 de la mer. La mer morte ! Je reste pourtant (presque) au sec. La Jordanie se situe sur le rif entre l’Asie et l’Afrique qui se séparent, faisant plonger la zone.

Mais avant d’y arriver, il nous aura fallu remonter une dernière fois le pays.

Une excellente nuit précédente dans le Wadi Rum, les tentes sont basiques mais le décorépoustouflant. Je tente quelques photos de nuit qui se révèlent à la hauteur du lieu.

Réveillé à 5h30, je vois mes compagnons partir chercher le lever du soleil à dos de chameaux. Je laisse ca et pars plutôt faire de la grimpette autour du camp. Pas vraiment de bons spots, contrairement au couchant. Mais le plaisir de voir le désert s’éveiller.

4h de route nous séparent ensuite des rives de la mer Morte. Nous rembobinons cette semaine en longeant les montagnes que nous avons arpentées pendant 5 jours. Le réveil matinal et le contre-coup du séjour rendent le trajet en bus particulièrement calme.

Flotter dans la mer Morte est un peu le must-do de tous les tour-operators ici. Et nous ne sommes bien évidemment pas les seuls. L’expérience reste intéressante, tant la portance de l’eau la plus salée du monde maintient le corps à flot. Il faut surtout éviter de mettre la tête sous l’eau, et la moindre petite écorchure se ressent directement. Au gout, ça en brule presque la langue. Un petit bain de boue d’argile pour atténuer l’effet du sel sur la peau et nous remontons profiter des dernières heures ensoleillées.

Le bus me dépose ensuite dans un hôtel proche. Je reste ici pour la dernière nuit alors que mes compagnons de route filent vers Amman. Demain, nous décollons presque tous pour de nouvelles aventures.

Mon hôtel pour ce soir est un resort cinq étoiles. Il restait du budget sur le bon… sinon, je ne l’aurais pas fait. Car quelle que soit la qualité, ca reste un immense resort avec ses buffets, ses piscines et ses animations. C’est beau, agréable, mais pas mon truc.

J’aurais préféré être avec le groupe, là-bas, à Amman. Un petit pincement… Vivre, c’est ressentir !