Dimanche 14/08 Vilnius

Dimanche 14/08 Vilnius

Une bien meilleure nuit me met toujours de bien meilleure humeur ! Il m’aura fallu quand même gueuler contre une italienne qui « parlait » dans les couloirs. C’est dommage tous ces petits détails car le lieu, et surtout le jardin, est super agréable. J’y prends mon petit déjeuner au calme et fuis dès que la musique reprend vers 9h.

Pas de programme. Après avoir visité Vilnius, je vais profiter de Vilnius ! Je pars à la fraiche par les parcs bordant le centre jusqu’au sommet des 3 croix. De là, le panorama s’étend sur toute la ville. Je redescends par la tour Gedimino, qui surplombe la statue de Gedimino donnant sur l’avenue Gedimino. Gedimino, donc, est le fondateur de la ville il y a exactement 700ans. Vilnius fêtera cet évènement en janvier prochain !

Je m’éloigne de la vieille ville et pars vers l’ouest. Arrêtdéjeuner sue le pouce de 2 kibinas. Ce sont des beignets traditionnels fourrés. Je prends « l’historique » au mouton et un aux légumes (carotte, oignon, chou). Je me pose sur la grande place Lukisky où s’est installée une bibliothèque ambulante. Il y est obligatoire de lire pour s’assoir ! les écrans y sont interdits !

Les quartiers moins touristiques regorgent de street art et de graffitis artistiques. Je m’arrête devant la statue d’un enfant « mangeant » sa chaussure. Hommage à l’écrivain franco-lituanien Romain Gary, elle illustre le passage des premiers amours, issu de La promesse de l’aube.

Je termine mon tour à la gare où j’hésite à sauter dans un bus pour Trokaï, un lac et un château à 1h à l’ouest de la ville. Je me ravise finalement et m’assois pour une part de tarte et un thé avant de rentrer lire dans un hamac.

J’en ai globalement fini avec la ville. Je pars le long de la rivière Vilnia, qui donne son nom à la ville, puis de la Neris, pour un long footing au bord de l’eau. De quoi compenser toutes les dégustations !

D’autant qu’une dernière m’attend. J’ai réservé au Ertlio Namas, un restaurant mettant en avant les plats historiques de la noblesse du pays au fil des siècles, excluant la patate, trop populaire :

  • Pain maison aux graines de tournesol et beurre aux petits pois (XVIèmesiècle) ; plus intéressant que bon
  • Salade revisitée et fromage Brochoki, surprenament excellent (XIXème)
  • Soupe d’écrevisse et croquette de poisson chat (XVIIème). Le meilleur plat du repas !
  • Bœuf en filet et en saucisse, pudding de cèleri (XVIIIème) sans intérêt, viande trop cuite et caoutchouteuse
  • Sorbet menthe, gâteau à la fraise, gâteau à la broche. Plutôt bon, mais le « tree cake, un gâteau à la broche comme dans les Pyrénées, était une vulgaire gaufrette

Le repas était trèsintéressant et globalement bon. Le service se veut un peu trop haut de gamme. Passons sur le vin, sans intérêt.

Finissant plus tôt que prévu, je me balade à l’envie dans les ruelles de la ville. L’atmosphère est estivale au couchant. Je finis ses lignes au même bar qu’hier, une petite bière fraiche m’accompagne.

Demain, départ pour Riga et la Lettonie !

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