SAMEDI 18/02 DALLAS/VANCOUVER

SAMEDI 18/02 DALLAS/VANCOUVER

Nuit agitée, sans raison particulière. De toute façon, je dois être d’attaque à 8h, décollage 11h35

Je ressens le même petit pincement en quittant cette petite maison texane qu’à mon départ de l’auberge d’Auckland. Elles ont plusieurs similitudes. Deux maisons aménagées, où l’on se sent vite chez soi. Accueillis par des propriétaires aimant ce qu’ils font et leur pays, les invités adoptent vite l’envie de partager leurs aventures à leur tour. Donc enfin le point Hostels.com : Je ne vois pas comment un backpacker de passage à Dallas pourrait se plaindre de cette auberge. Carlos et Ivan aiment ce qu’ils font et ont toujours la petite attention, la plus-value. Calme, propre, fournie comme chez soi, tout ici est gratuit. A moins de 30minutes de FW, Dallas et de l’aéroport, difficile de faire mieux.

Un dernier commentaire sur Dallas/FW : si l’attrait touristique est limité, l’intérêt culturel vaut le détour. Country, rodéo, cowboys et longhorn ajoutent aux pickups et villages typiques un charme que la gentillesse et l’accessibilité des texans tendraient à sublimer. Je pars avec le sourire et de belles rencontres en tête.

Si le décollage de Dallas se fait sous la pluie (l’aéroport est gigantesque avec ses 5terminaux desservis par un train aérien –les navettes terrestres restant à optimiser-), le ciel se dégage peu avant de traverser les rocheuses. Quel spectacle ! Une nature sauvage s’étend en monts abruptes et plateaux enneigés. De rares routes quadrillent comme une carte topographique ce que l’homme tente de dompter depuis des siècles. Des serpents blancs se figent dans d’immenses lacs gelés. Des paysages à couper le souffle.

Il existe un mot en Kiswahili, un ancien dialecte du colonial Zanzibar, qui signifie « celui qui tourne en rond » : Mzungu ! Un mot qui sonne voyages et aventures. J’aime l’idée.

Ah le Canada ! J’ai le sentiment d’être chez moi. De ces lieux familiers, connus, maitrisés, sûrs… Je ne suis plus en voyage, je suis déjà rentré !

Déjà l’aéroport de Vancouver affiche la couleur : propre, organisé, joliment décoré… De grandes reproductions indiennes jalonnent le couloir jusqu’aux douanes où le jeune agent reste perplexe devant le parcours déjà accompli. Puis le métro, rapide et simple, me dépose en centre ville, à 2pas de l’auberge. Difficile de repasser à une auberge classique après le séjour à Irving. Mais ce n’est que pour une nuit. J’ai encore l’après midi pour commencer la visite. Le centre ville me fait penser à Montréal avec ses 3 grandes rues principales bordées de buildings, s’effaçant dans des banlieues  résidentielles plus verdoyantes. Je pars ensuite vers le stade de soccer, extérieurement magnifique, puis la Rogers Arena, antre des Canucks, recevant le Toronto Mapple Leaf en NHL. Certainement pour une place derrière les Habs !!! Ca fait longtemps que je n’ai pas suivi la saison régulière. Je tente le marché noir, comme à Montréal. C’est 200CAD… comme à Montréal. Sauf que là, même les revendeurs se mettent à la recherche de places car il n’y a plus rien. Je suis un peu dégouté car l’envie de revoir l’ambiance pour un tel match était puissante.

Je pars donc pour la tour dominant Vancouver. Ayant peu de temps, autant tout voir en 1coup d’œil. Le billet est valable la journée. J’y monte donc une première fois de jour, puis de nuit. Vancouver s’étend autour de sa baie et entre ses iles, bloquée à l’est par les rocheuses. L’importance de la nature est bien visible, malgré un CBD prédominant depuis le poste d’observation. Le nom de cette ville d’à peine  500 000habitants vient d’un amiral anglais prénommé Vancouver qui découvrit l’ile au 18eme siècle. J’ai de belles sueurs froides dans l’ascenseur de la tour, tout de verre. Je me colle à la paroi opposée lors de la montée, je suis mal à l’aise. Foutu vertige…

Entre les 2 montées, je me fais le grand plaisir d’un Tim Hortons. Si cela n’a rien de  particulier, cette chaine de café fait remonter chez moi les cours de Concordia, les gelées matinales, et le réconfort de leur chocolat chaud avec la chocolatine. J’ai la banane jusqu’aux oreilles. Je finis par une balade à la recherche  d’un passe-temps pour la soirée. Je tombe sur un cinéma. Apres mon habituel temps de réflexion devant les affiches (10bonnes minutes), je prends mon billet pour The descendant (film divertissant avec G. Clooney), et rentre enfin à l’auberge.

Les politesses d’usage avec Robin, un anglais sur le retour après 6mois sur place, et je tombe de fatigue. La rue Granville, la principale, est la rue des bars, boites, pubs et salles de concert ; avec la fenêtre donnant dessus, ca va être calme.

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