Mercredi 14/06 Maputo
Mercredi 14/06 Maputo
Sur le retour, sans regret. J’ai presque hâte de rentrer pour commencer de nouveaux projets. Pas de vacances sur les 5 prochains mois, mais un programme chargé.
En attendant, je farniente sous la tente ce matin. A 30€ la nuit dans un bon lit malgré la tente safari, et avec une salle de bain privée à l’arrière, c’est un très bon deal pour Ponta. Sean, mon hôte au parcours atypique, est plutôt tranquille et content de son petit camp. Logement sympa, plongées exceptionnelles, temps parfait, seule l’ambiance hors saison laisse à désirer. C’est le prix, modique, pour avoir des kilomètres de plage rien que pour moi !
J’en profite d’ailleurs pour un long footing au bord de l’eau jusqu’au camp suivant. Un vrai plaisir, plutôt éreintant sur le sable. Une bonne fatigue avant de quitter le village.
Mon taxi n’est pas Naldo comme espéré, mais un de ses collègues. Il honore toutefois notre arrangement : pour le prix du transfert, on fait un peu de recherche d’animaux dans le Reserve proche, puis il me fait faire le tour de Maputo durant 1h. La maison de fer de Gustave Eiffel, la gare baroque, les vieilles échoppes coloniales… Une disparité flagrante entre gouvernement, riches et pauvres. Je n’aurais pas forcement fait plus ici. Une nuit grand max.
La beauté du Mozambique est ailleurs, et largement sous-exploitée. Jusqu’à peu, le gouvernement menait une politique anti-tourisme. Si certains loueront leurs grands dieux, ils oublient vite qu’un pays aussi pauvre, entouré par l’Afrique du Sud et la Tanzanie, peut trouver un certain équilibre avec l’afflux de devises touristiques. Les problèmes politiques sont grands, la corruption partout mais le potentiel immense.
De mon coté, ce voyage aura plutôt tourné aux vacances-plongées. Pas forcement prévu, mais j’ai eu beaucoup de mal à sortir d’un certain confort, de surpasser les difficultés, à aller plus loin, plus profondément. Etrangement, ici, il revient très cher de s’aventurer. J’ai pourtant adoré mon voyage, surtout la semaine à Tofo entouré de voyageurs-plongeurs aux mêmes aspirations.
Mon sentiment reste qu’il y aurait plus à voir, plus à faire, mais dans d’autres conditions.
Pas mecontent de rentrer… et de continuer !
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