Mardi 16/05 Protaras

Mardi 16/05 Protaras

Mes épaules brulent !!! Et ça ferait presque du bien…

Je me suis réveillé à 5h, sans raison autre que le lever du soleil. Si c’est à nouveau le c<as cette nuit, j’irai le voir sur la plage derrière la maison !

Au moins, je suis à l’heure lorsque Theo vient me chercher, à 7h30, pour partir plonger. Direction Larnaka, d’où nous faisons une dizaine de minutes de bateau avant d’atteindre le maitre des lieux. Le Zenobia, classé parmi les dix plus belles épaves à plonger. Et aujourd’hui, je vais m’y retrouver par deux fois.

Le transporteur d’une centaine de mètres a coulé en 1980 à cause d’un problème d’équilibrage des ballastes, d’une erreur humaine sur la gite et d’un imbroglio sur le remorquage. Depuis, il git à 42m de fond à quelques km de la cote.

La première plongée se concentre sur l’arrière. Les immenses hélices sautent aux yeux alors que nous atteignons une trentaine de mètres. Nous nous faufilons par un trou du mur arrière pour atteindre la plateforme principale. De là, nous trouvons un amoncellement de camions et véhicules. C’est la cargaison initiale, une conservation exceptionnelle ! Impressionnant ! Clou du spectacle, une tortue tente de passer son permis en grignotant les algues autour des pneus. Quel spectacle !

Une plongée toutefois un peu gâchée par ma difficulté à m’équilibrer et à gérer mon air. Le guide m’a fourgué 8kg et un tank de 15L au lieu de 12L. Niveau poids, c’est beaucoup trop ! Une plongée de 35min malgré tout, à la limite de la zone de décompression.

Après une heure de surface pour récupérer, nous attaquons cette fois l’avant. Pas d’erreur, je m’allege de quelques kilos et descends tranquillement. L’avant de l’épave regroupe les « bâtiments », les zones de vie, les cabines et ponts. Nous nous baladons entre tout ça, pénétrons même dans une partie du poste de commande. Une plongée tout aussi impressionnante et beaucoup plus maitrisée.

Il faut dire que le guide m’a laissé un peu esseuler dans un groupe d’experts… Montage, démontage, gestion… demerde toi ! L’amabilité, elle, fut minimale. Dommage, mais çane gâche rien au plaisir de la visite.

Pour le reste de l’après-midi, je fais le pancake sur la plage centrale de Protaras. Plus animée, mais plus sableuse aussi que les précédentes.

Mon dos me signale, à raison, l’heure du départ. Et je rentre diner chez Alena. M’habituelle marche digestive s’en suit, toujours avec plaisir.

Demain, je récupère la voiture de location, direction les montagnes. Il va d’ailleurs falloir que je pense à réserver un logement aussi…

PS : J’ai hésité à prolonger d’une nuit ici, mais comme je pars seulement en fin d’après-midi d’ici, j’ai du temps.

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