JEUDI 9/2 LIMA/CANCUN

JEUDI 9/2 LIMA/CANCUN

Réveillé tôt, petit dej’, check out : point hostels.com. Bonne auberge animée dans Miraflores donc plage, surf, bar et restos. Un peu loin du centre historique. Les chambres sont propres mais un peu bruyantes. La terrasse est agréable. Staff aidant. Bon séjour.

La fille de l’accueil m’indique qu’un colectivo direct pour l’aéroport ne passe pas loin. Avec mon sac à dos, on me refuse… J’ai perdu 20minutes et reprends mon plan : Metropolitano jusqu’à Javier Prado, puis un peu de sport pour trouver et grimper dans un colectivo jusqu’à l’aéroport. Good job et en plus, assis. Coût total : 3soles et 1h30 soit 10fois moins cher que le taxi pour à peine plus de temps (mais plus de réactivité haha). Niveau sécurité, entre un taxi dans la rue et un colectivo c’est pareil.

L’aéroport de Lima est toujours aussi organisé et propre. Apres l’habituel changement de porte 30minutes avant l’embarquement, on décolle avec seulement 10minutes de retard, direction Cancun.

Le Pérou est un pays offrant une nourriture culturelle délicieuse et abondante. Des ruines incas aux vestiges du colonialisme, l’histoire est le principal ingrédient. Mais assaisonnez d’une population sympathique pour adoucir encore le mélange. Je reste un peu sur ma faim tant le menu est conséquent avec Puno, Arequipa, Nazca… Le progrès risque malgré tout d’apporter son lot de difficultés dans la société. En effet, énormément de jobs automatisables sont gérés par des hommes. Un exemple : les horodateurs sont des personnes arpentant une rue en particulier, surveillant, aidant au parking et gérant le temps de stationnement. Evidemment le système de transport serait largement optimisable mais ferait perdre énormément d’emplois. Et ils n’ont pas encore l’organisation pour passer à une société de service.

Je patiente à l’aéroport avec un sondage sur mon séjour au Pérou administré par une jeune fille bien trop heureuse que quelqu’un accepte de lui répondre.

Et hop retour dans l’hémisphère Nord !

Apres avoir gueulé les ¾ du voyage, voilà que la gamine de devant se met à degueuler… Encore une IVG qui se perd ! (pardon…)

« Je sais le bonheur d’être en chemin. Le chemin est irremplaçable. En dépit de toutes les peines, c’est lui qui fait battre mon cœur. Nous sommes des cavaliers entre deux étapes, c’est notre destin, arriver, repartir. » Le collectionneur des mondes, I. Trojanov

Playa del Carmen, je ne me sens pas à l’aise ici. Du tourisme de masse au portefeuille largement dollaresque. Même la navette est en dollar. La rue principale ? Un enchainement de restaurants aussi aguichants qu’une tapinade à la passe onéreuse, et un amoncellement de bibles à faire baver mamie KKK au fin-fond du Nebraska. Bien que de nuit, la plage semble encore l’endroit le plus naturel avec son sable fin et ses cocotiers.

Retour rapide sur la navette. Je me suis laissé embarquer dans une petite camionnette avec comme gage de sécurité un couple de touristes, vite rejoint par un couple de canadiens d’Edmonton (3eme visite) et un « best man » et « master of ceremony » au mariage de sa sœur demain.

Après tergiversation, je réserve avec la compagnie régulière ADO pour 2fois moins cher…

Quant à l’auberge, elle entre directement en compétition avec Hong Kong pour la pire du voyage. Verdict lundi prochain.

Allez, je suis les conseils d’Yvain et de mamie canada : demain Tulum et Akumal, et en colectivo ! On y prend gout à la chaleur humaine – et extrêmement humide ici--.

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