Dimanche 12/6 Gili Meno

Dimanche 12/6 Gili Meno

Mes deux paires de chaussures sont trempées ! Elles sont en outre l’une remplie de sable noir du Rinjani et l’autre du sable blond des Gilis !

Ça faisait bizarre la nuit dernière de se coucher sans pression. Seuls quelques petits orages viendront perturber mon sommeil. Ce matin, il suffit d’ouvrir la tente pour s’extasier devant le panorama sublime du lever de soleil sur le Rinjani. Vraisemblablement la plus belle vue de ces trois jours. Et depuis un campement bien plus calme et propre que la nuit précédente. Pour ceux que le sommet n’intéresse pas, une nuit au campement Senaru peut suffire.

7h30, on attaque la dernière descente. D’abord de la roche, puis la forêt tropicale. Au loin, on aperçoit le village et l’océan. Le chemin est relativement facile mais nous prendra quand même 5h30. Ali ne nous laisse pas partir devant et nous suivront le rythme d’Aleksandra, au bout de sa vie après 3jours intenses. En même temps, parler et fumer autant, en descendant en tennis, ça tend pas à la performance. Hormis cela, je prends un vrai plaisir. Comme tout au long des trois jours.

Une grosse pluie tropicale s’abat sur nous durant le déjeuner. Pas d’autre choix que de continuer. Le chemin s’est transformé en mini-torrent. Mais mouillés pour mouillés, on en oublie le reste. Aussi bizarre que ce soit, je m’amuse comme un gamin !

14h, nous arrivons au bout du chemin. Une voiture nous attend pour nous déposer à notre prochaine destination. D’abord le port de Bangsal pour Aleksandra et moi. Ce sera Kuta pour Jake. Echange de numéro et adieux sommaires. Le chauffeur nous arrête chez un « ami » pour les billets. On surpaye forcement nos trajets mais nous n’avons qu’une envie tous : arriver sur nos plages et prendre une longue douche !

Le port public est intéressant. Beaucoup de locaux viennent me parler ; certes plutôt pour me vendre un billet ou des champignons hallucinogènes. Folklo ! Le bateau qui m’emmène à Gili Meno est une embarcation de bois. Au milieu, les colis. Sur le bord, les gens. J’y rencontre Bernie et Lola, la femme et la fille de mon futur hôte. Sympa ! Bernie m’explique que l’ile est très calme et que je peux en faire le tour en 1h. Parfait ! D’autant plus de temps pour chiller !

Madé, mon hôte, nous attend à l’embarcadère et m’accompagne jusqu’au bungalow. Une belle piscine, un bungalow magnifiquement décoré et un accueil avec une serviette froide et un jus frais. Le tout à 300m de la plage !

Après avoir étalé mes affaires à sécher (mon sac ne semble pas fait pour les climats tropicaux…), direction la plage, au calme, pour une pizza et une bière bien méritées. Perché sur ces plateformes de bambou traditionnelles, face à la mer. Au loin, très loin, les lumières et l’effervescence de Trawangan, l’ile-fête voisine.

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