VENDREDI 20/01 SYDNEY

VENDREDI 20/01 SYDNEY

Réveil matinal ; Romain se couche tôt et se lève tôt. Ca n’aide personne. Mais il a un entretien, on pardonne. Quitte à être réveillé, et après un peu de farniente, je pars pour la bibliothèque pour ma session hebdo de net. Les girondins ont gagné, les américains suppriment Megaupload et se font pirater leurs sites gouvernementaux, la bourse est en hausse, mon compte en baisse, ma convention est signée, 16 personnes « likent » mon statut Facebook. Palpitant ! Mais pour savoir cela, il m’aura fallu attendre 1h, l’ouverture. J’en profite pour finir « de l’esprit d’aventure » sur la pointe du Botanic Garden, livre auquel j’adhère totalement. La visite du parlement est aussi courte que les jardins sont beaux.

Retour rapide à l’auberge. Ou du moins je le croyais. Je commence à discuter avec Romain, qui me fait de plus en plus penser à Mickael Vendeta… puis avec Gwen, le 2nd français, qui s’avère très sympa. S’il avoue lui-même être ici un peu à l’arrache, il se démerde quand même depuis mi-septembre, avec un job de serveur. Toujours dans la même auberge, cette angevin aura fait 5chambres et connait donc une foule de voyageurs. C’est intéressant. Nos points de vue sur les chinois se rejoignent. Nos mots les caractérisant sont les mêmes. C’est un backpacker à l’australienne qui envisage toutes les voies pour la suite de son working holiday visa : louer un van, partir à Perth comme maçon, faire du fruit picking à Melbourne… Avec son BTS MUC, son emploi de serveur lui prend de 30 à 50h par semaine pour une moyenne de 3600AUD (2900€) par mois. Pas mal mais à relativiser avec le cout de la vie.

Nous passons à la comparaison des photos. Nous ne jouons pas dans la même cour… j’en profite pour copier et trier mes photos. Ces discussions nous mènent jusqu’à 16h ; personne n’a mangé. S’il reste se reposer avant le boulot (et après 5jours de fêtes), je pars acheter un pique nique et passer mon dernier après-midi à Bondi. L’eau est fraiche mais le soleil présent. Les surfeurs ne sont pas à la fête avec juste quelques petites vaguelettes.

Apres un bref débat, c’est avec un plaisir non dissimulé que les français de la chambre 209 déclarent qu’en Australie, le 85B ne semble pas exister. 2theories explicatives : lait local enrichi ou chaleur dilatatrice… Débat ouvert !

Mon dernier baroud australien me conduit, sur les conseils de Gwen, à traverser le pont de nuit. Ce parcours part d’un petit escalier caché derrière un pilonne du périphérique, à coté du Botanic Garden. Le chemin longe cette voie, surplombant Circular quay avec vu sur le port et l’opéra. La traversée du pont se fait par une douce chaleur au vent frais. C’est une vue inédite pour moi et j’en profite pour appeler mon père. Joyeux anniversaire papa !!! Un dernier adieu à la baie sur le retour dans une ultime œillade à Sydney.

Un gros point négatif dans ce pays : quel que soit leur but, il y a beaucoup trop de français, ce qui nuit au dépaysement et à l’immersion.

Une petite réflexion datant de Cairns que  je souhaitais vérifier à Sydney : dans la première, les aborigènes semblent socialement inferieurs, ils volent, mendient… De plus, l’obésité semble être également un facteur plus présent chez les « natives ». Ce ne sont que des observations. A Sydney, cette population est étrangement inexistante, du moins dans le centre. Un même facteur social les pousse-t-il en banlieue ? Un dernier point est que certains groupes d’aborigènes vivent dans des communautés, sur un territoire, et pouvant avoir un intérêt touristique dont ils ont la gestion. Cela ressemble au sort des indiens d’Amérique actuels. A vérifier…

Un point sur les transports à Sydney. Le métro/train est accessible, propre et couvre un territoire étendu, allant de Newcastle au nord, Blue Mountains à l’ouest, et de même envergure vers le sud. Très régulier et sûr, il reste tout de même cher. Il se paie à la zone, et à la destination pour les trajets uniques. Le réseau de bus, plus lent mais plus dense complète la carte. Il est toutefois impossible de prendre des billets directement au chauffeur, ceux-ci devant être prépayés. Les taxis tournent en permanence mais reviennent vite très chers. Il est finalement possible de faire tout le centre est-ouest ou nord-sud en moins d’une heure à pied, ce qui à l’énorme avantage de faire découvrir la ville.

Tiens l’anglais, outre le fait qu’il serait le fournisseur officiel de l’auberge, vient de défoncer une porte à coup de pied… Mauvais payeur ou fille peu consentante ? Je m’abstiendrais de demander…

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