Dimanche 14/05 Protaras

Dimanche 14/05 Protaras

J’ai fui ! Mon 80eme pays est une fuite !

Une grosse fatigue physique et morale depuis quelques semaines. Besoin de repos, besoin de soleil. A priori… On verra… Un vol direction Chypre pris il y a 5 jours. On verra…

Je suis en fait parti hier. Il m’aura d’abord fallu un bus et 2 trains pour atteindre l’aéroport de Francfort. Les vols de Luxembourg étaient hors de prix (sauf pour les Luxembourgeois). Bien que long, je regarde filer la campagne allemande.

Vol à 21h40 avec Lufthansa. L’aéroport de Francfort est un bunker déprimant et Lufthansa fait assez d’efforts pour se décrédibiliser. Sièges étroits, service minimal, pas d’en-cas, « sourire » à l’allemande, pour finalement arriver en retard. Pour un vol de 4h, c’est léger. Je dors une heure avant d’atterrir à Larnaka. Le taxi essaie évidemment de me la mettre à l’envers mais n’y parvient que partiellement. 3h du matin, allégé de 20€, je me couche enfin.

Réveil très tranquille ce matin et petit-déjeuner buffet à l’hôtel, plutôt copieux. Il fait déjà 22°C et je pars vers 10h arpenter la ville. Lisa m’avait dit « 2h max ! ». A posteriori, je la trouve optimiste. La ville n’offre qu’un peu de street-art, quelques ruelles « vieille ville », un front de mer et l’église St Lazarus du 9eme siècle. Le reste n’est qu’hôtels et habitations décrépies et une ambiance de ville balnéaire surannée. Sans une limonade près de l’église, j’aurais difficilement atteint les 2h !

12h30, c’est la foire d’empoigne pour monter dans le bus vers Agia Napa. A 1h de route à l’est de Larnaka, c’est la cité balnéaire de l’ile, regroupant eau claire et jolies criques. C’est, presque, ma destination, et après 2-3 coups de sac bien placés, me voilà en route ! Une dizaine de personnes devra attendre le prochain bus, dans 2h…

La route n’a également pas grand intérêt… Maisons défraichies et resorts sans âge. Cote brulée dés mai, seule la mer parait belle.

Agia Napa semble plus animée sans être transcendante. C’estpeut-êtreMai, mais on est loin de l’effervescencedécadente annoncée. De toute façon, je continue ma route en sautant dans un second (et dernier) bus vers le cap Greco et Protaras, ma destination.

Sans être plus verdoyant, le coin a le mérite d’être un peu plus sauvage (un peu). Et je rejoins la guest house d’Alena, près de la plage de Konnos. Alena est une artiste russe, spécialisée en… mosaïque ! Notamment murales ; sa maison en étant recouvert. Le quartier est loin des zones animées mais proche de la plage et au calme. Alena m’a quand même trouvé un velo à louer à 20€ pour les trois prochains jours. C’est pas un étalon mais ça fera l’affaire.

Je pose enfin ma serviette au soleil sur la jolie crique de green bay, où je plongerai demain. Eaux cristallines, grand soleil, légère brise. Enfin !

Pour le reste de la soirée, le diner étant inclus dans le pris de la chambre (58€ avec pdj et diner), je retourne chez Alena. Riz au poulet salade de betterave, pomme et pain au fromage. Simple mais efficace !

Par contre il est encore tôt. Diner à 18h, c’est… intéressant ! J’en profite pour partir marcher le long de la cote, sauvage et calme, vers le cap Greco. Une marche digestive bienvenue qui lance un peu le séjour.

Demain est un autre jour…

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