MERCREDI 15/02 MIAMI

MERCREDI 15/02 MIAMI

Aujourd’hui, direction Cape Florida sur la Biscayne Key, une ile au sud de Miami. Bus 120, métro OMNI, métro Birkell, bus B. C’est simple ! Vive la carte illimitée journée à 5$. Le bus dépose juste devant l’entrée du parc faisant la pointe sud de l’ile. Cette partie a été nommée Cape Florida à sa découverte en 1513 par Ponce de León, alors à la recherche des cités d’or (que de souvenirs avec Esteban, Zia et Tao…). Elle était habitée depuis 1000 av JC par les Tequesta, peuplade primitive de pécheurs. La zone fut ensuite une terre de missionnaires, puis passera sous domination britannique de 1763 à 1783 avant d’être cédée à l’Espagne par le traité de Paris. Elle deviendra américaine en 1821.

Le parc est divisé en 3parties. A l’ouest une mangrove où se croisent aigles, papillons noirs et jaunes, iguanes et autres lézards bondissants. Au sud, le phare érigé au 19eme siècle (mettant ainsi fin à la fuite d’esclaves vers les Bahamas britanniques, non-esclavagistes), et à l’est une petite bande de sable en guise de plage. Je profite de cette zone presque vide pour poser ma serviette. Quelques ratons-laveurs fouillent les poubelles prés de rares parasols environnants. Je suis comme un gamin en prenant mon dernier bain du voyage dans l’eau cristalline du golfe du Mexique, je saute dans tous les sens, seul dans mon coin de nature. Insouciance des moments de joie.

Le village de Biscayne ressemble à un quartier parfait de série TV. Des appartements assez chics fleurissent dans un parc de palmiers et fleurs tropicales colorées. Des voitures de luxe se rangent autour de la rue centrale. Au centre, face à l’arrêt de bus, les enfants jouent au soccer sous les regards encourageants des pères, tandis que les mères s’essaient au stretching et footing sous les palmiers. Dans le square, prés de la fontaine, un écureuil s’enfuit au passage d’une famille à vélo. Une voiturette de golf ramène une mère de famille avec ses courses à l’arrière, devançant la patrouille de police sécurisant ce petit monde idyllique.

Le soleil se couche sur le quai, illuminant de ses derniers rayons les immeubles semblant flotter sur une eau placide.

Un dernier repas au Big Pink, je ne résiste décidément pas à leur Bacon & Cheddar Burger. Un régal dévoré, bien que la portion annonce que ses créations ne sont pas proportionnées pour 1seul repas ! Cholestérol, here I am !

De retour à l’auberge, je discute longuement avec un français très sympa de Rambouillet ici pour découvrir et trouver des opportunités (Sydney de son prénom). Je me lève dans 5h, direction Dallas !

Ajouter un commentaire