Lundi 5/6 Tofo
Lundi 5/6 Tofo
Je ne sais pas si c’est moi qui m’ouvre ou si la journée a été déterminante, mais je me sens enfin dans mon voyage.
Mauvaise nuit, surtout avec un retour des douleurs. N’ayant pas de nouvelles piqures, j’espère la dernière vague. Réveil à 3h et un micro sommeil jusqu’à 4h où je rêve que j’éteins mon alarme sans succès…). Le bus pour Maxixe part à 5h. Le tuktuk me rackette de 400 meticais (6€ pour 2km et me lâche dans la cage aux lions. Plusieurs rabatteurs essaient de m’entrainer vers leur bus. Il y en a deux dont un qui part à 5h et l’autre à 6h. Impossible de savoir qui ment et personne n’aide ici. J’apercois un couple de backpackers, les seuls autres blancs, et je leur demande où ils vont et dans quel bus. Maxixe, 5h ? Je vous suis ! Car, non, il n’y a pas d’indications, d’horaires, de terminal, de prix… ce sera d’ailleurs 500+200 meticais (11€) avec mon sac. Raisonnable.
Le bus est moderne et relativement confortable, à moins d’être assis à coté d’un gros prenant 1.5 sièges… Au moins, je suis assis, car après 3h de route, l’allée centrale est pleine. Le bus fonce sur la seule route reliant le Nord et le Sud du pays. Pays de cocotier, le paysage défile.
De Maxixe, 4h de route plus loin, je retrouve le couple, des neo-zelandais en voyage. On doit prendre le ferry. Je prends les billets pour nous trois, le caissier parlant uniquement portugais. 20mzn, 0.3€, pour trente minutes sur une barque plate remplie à ras-bord. On se fait la réflexion que nous sommes potentiellement les seuls à savoir nager, tant la peur s’affiche autour de nous lors des vagues un peu plus grosses. Il doit y avoir 20 gilets de sauvetage pour 50 personnes. Welcome to Africa !
Nous arrivons à Inhambane, un petit village relativement joli en contraste des villages traversés ce matin. De là, nous négocions un tuk-tuk pour les trente derniers kilomètres (800 puis 1000mzn avec l’attente à la banque pour du liquide).
Me voilà à Tofo ; il est 10h, j’ai mis 5h, en ayant anticipé 7. Je suis à l’heure pour le petit déjeuner ! On me laisse m’installer déjà dans mon bungalow face à l’océan. Le décor est grandiose.
Si Vilankulos était un village de pécheurs, Tofo est une plage. Un spot de plongée et de backpackers. L’ambiance y est différente, quoi qu’étant hors saison, c’est juste tout vide.
Mon programme est de toute façon bien rempli avec 3jours de plongée et l’objectif d’apprendre le kite-surf.
Je passe le reste de la journée à lézarder face à l’immense baie sauvage, discutant puis repoussant gentiment les quelques vendeurs ambulants.
Ce soir, je tente le restaurant Tofo-tofo, l’ambiance est tranquille et je prends un demi-poulet piri-piri, la sauce pimentée du coin. Excellent avec un zeste de citron. Une bonne adresse aux prix raisonnables (9€ plat+bière). Je pense déjà à y retourner.
Je suis étrangement en forme après seulement 4h de sommeil. Demain, premières plongées !
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