JEUDI 12/02 MIAMI/DALLAS
JEUDI 12/02 MIAMI/DALLAS
Apres une longue discussion jusqu’à 2h avec Sydney sur la politique, les voyages, la finance, les américaines… et un sommeil agité puis un réveil à 7h, je ne suis pas dans une forme olympique. Bus 150 à 2,35€ direct pour l’aéroport.
Point Hostels.com : l’auberge est classe, propre, animée et bien située sur Océan Drive. Staff correct et petit dej’. Un bon séjour
Miami est une belle ville à voir comme elle est : ensoleillée, agréable, organisée, plutôt sûre, à la fois animée et reposante avec ses zones préservées de la main de la main de l’homme. Il semble y avoir de bonnes opportunités de business. Jouer sur l’image de luxe à la française est très envisageable sur Ocean drive et à l’orée des quartiers chics. Si la ville ne déclenche pas de coup de cœur, elle est incontournable. A noter le nombre important de SDF dans l’état US le plus ensoleillé.
L’aéroport de Miami est par contre assez mal organisé. Même avec le skyrail reliant les terminaux, les interminables couloirs et le manque de fenêtres n’aide pas à calmer le passager en rush.
Les paysages de l’avion sont fabuleux, survolant Miami, puis la cote. Un réel plaisir pour les yeux.
L’avantage des vols intérieurs, c’est la rapidité pour passer les différentes étapes. On sort presque directement sur le parking, sans contrôle. Il y a peu d’informations mais l’auberge m’a fourni la direction. L’aéroport de Dallas est très étendu ; il me faut une navette gratuite pour sortir ensuite prendre un bus jusqu’à Irving, entre Dallas et fort Worth (l’ensemble de la mégalopole), où se trouve l’auberge.
La première impression est étrange. C’est un village, comme perdu prés de l’autoroute. De petites habitations comblent le damier résidentiel. Parmi elles, une maisonnette rouge affiche timidement « Backpackers ». Je me vois déjà le personnage d’un film d’horreur, tant le décor s’y prête. La porte affiche un numéro à appeler pour le code et le check in. Il semble n’y voir personne. Je frappe, comme indiqué sur une porte adjacente. C’est Lola, une jeune bayonnaise de 18ans qui m’ouvre. Elle est seule. Il s’agit en fait ici d’une maison aménagée dont les chambres contiennent des lits superposées autour d’un immense salon, cuisine. A l’arrière, le jardin à la barrière blanche et son panier de basket. Ivan, le propriétaire bulgare a demandé à ce que je l’appelle à mon arrivée, mais le téléphone ne fonctionne pas. Il passera rapidement le soir même pour me souhaiter la bienvenue (et se faire payer). Nous discutons longuement à 3. Je passe finalement mon après-midi et la soirée, posé. La maison dégage une atmosphère de sérénité et de sécurité ; un petit « home sweet home ». Lola me convainc à regarder le dernier Harry Potter, et me fait un cours de rattrapage express. Tant d’allusions aux totalitarismes et de ressemblance avec le Seigneur de Anneaux. Son but est de faire le tour des USA en 2mois. Sinon c’est une fille intelligente, ouverte, d’une compagnie agréable et dotée d’une excellente conversation. Mais elle a une poisse improbable ! Elle a perdu sa CB il y a 5jours, sa valise est arrivée à Los Angeles en train, et elle finira la soirée en renversant un verre d’eau sur son ordinateur. Ivan décale sans problème le paiement de ses nuits et Carlos, son employé, lui aura prêté 20$ un peu plus tôt. C’est dans cet état d’esprit que la maisonnée s’endormira
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