Samedi 11/06 Rinjani, Senaru ridge, 2660m
Samedi 11/06 Rinjani, Senaru ridge, 2660m
La décision de 1h du matin qui change la journée. A ce moment-là, je dois décider si j’attaque le sommet 1200m plus haut. Réponsenégative : je ne le sens pas ! Je veux prendre du plaisir et non m’exploser dans ce sable volcanique que j’abhorre. Je veux aussi pouvoir profiter de la longue marche de la journée, sans me trainer comme une loque. Le corps y est peut-être mais pas la tête.
Je laisse Jake et Aleksandra partir et je me recouche. 4h plus tard, je me réveille pour un sublime lever de soleil et le calme de l’aube. Petit à petit, le soleil réchauffe la terre et les corps. La chenille de lampes vers le sommet s’éteint. Ils seront bientôt sur la descente.
Jake et Aleksandra sont épuisés lorsque qu’ils nous retrouvent au camp de base. Mon pressentiment était fondé ; sans un gros mental, s’eut été un cauchemar.
Mon choix sera tout aussi payant car il reste 6h de marche, d’abord jusqu’au lac du cratère, puis la remontée vers le cratère opposé, Senaru. 600m neg, 600m pos. Et ne mentons pas, grâce à mon choix, j’ai pu apprécier tout du long. La descente est raide mais plutôt facile au final. Le lac est agréable et je découvre le bébé cratère en son centre, couvé par les deux bras du Rinjani. La remontée est beaucoup plus physique avec des passages en échelles de corde. Avec Jake, on imprime un bon rythme et on arrive au camp pile à l’heure du thé ! Le cratère ne se dévoile pas encore mais nous avons bon espoir. De notre tente, nous sommes aux premières loges pour le coucher de soleil.
J’ai pris mon pied et c’était bien là l’essentiel !
Un petit bémol par contre : la propreté des chemins et ses abords est déplorable. Le lac et ses plages n’y dérogent pas. Dommage car le paysage est vraiment sublime. Et il se mérite !
Demain redescente vers Senaru, avant de prendre le ferry pour les iles Gili. Après 3jours de marche, s’allonger sur le sable chaud et attendre la marée…
PS : de sublimes orages tropicaux éclatent autour de l’ile et pendant le coucher de soleil. Je réussis le cliché du siècle avec mon téléphone, au grand damne du gars juste à côté avec son appareil pro. Je commence à penser que ce petit tokay à Amed me porte réellement chance !
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