Lundi 6/6 Ubud

Nuit de 10h ! Bordel que ça fait du bien ! Ce calme, quel plaisir ! J’ai presque du mal à me glisser de ma cabane en bois jusqu’au bout de la rizière où m’attend mon petit déjeuner.

Il fait déjà chaud mais le soleil est bien de la partie. Je touche du bois (qu’il y a partout) pour que ça dure. Le pancake à la banane est une tuerie ! Tout comme le jus et les fruits frais. Je tatillonne sur le thé, un Lipton basique. Il est presque 11h que je me motive pour aller visiter le coin. Les bungalows sont vraiment extrêmement bien placés, au milieu des rizières et à seulement 10min d’Ubud.

Le village en soit n’a pas grand intérêt. Bruyant et sans charme, il faut vite fuir dans les rizières, heureusement toutes proches.

C’est ce que je fais en parcourant cette fois le chemin de Campuhan. Il parcourt sur plusieurs kilomètres la crête entre la forêt et les terrasses. Sans être exceptionnel, il vaut le coup d’œil.

Je m’arrête sur le retour dans l’un des nombreux petits hôtels du coin, plutôt luxueux. La vue y est sublime avec une piscine à débordementfonçant vers la vallée. Juste de quoi faire un arrêt fraicheur ; l’hôtel en lui-même n’étant clairement pas mon style.

Sur le retour, quelques emplettes. Une jeune vendeuse m’apprend à nouer mon sarong, ces jupes traditionnelles balinaise, faites d’une seule étoffe nouée à la taille. Pour les hommes, un simple nœud à l’avant, bouts pris à chaque tiers, et voilà ! Pour les femmes, le bout intérieur se rabat au tiers haut et on enroule ensuite autour de la taille jusqu’au coin haut opposé. Ça forme une légèreasymétrie qui doit couvrir le haut des chevilles. Le coin droit vient alors « bloquer » contre la taille dans le sarong. Easy peasy, j’ai rien compris ! Bref, je ferai un nœud. Le sarong est obligatoire pour visiter la plupart des temples, autant pour les hommes que pour les femmes (qui n’ont elle pas le droit de rentrer si elles ont leur règles). Je m’en sors à 400000 roupies (IDR), environ 28€, pour trois étoffes. Kadek, mon chauffeur, m’avait donné une idée des prix : 30/50,000 IDR pour un sarong simple. De 100 à 500k pour un décoré, pour les temples. Et comme je suis nul en négociation, j’ai pris dans le seul endroit qui affichait les prix ! (et j’ai eu un porte-clés gratuit hihi)

Je continue vers la Monkey Forest, une sorte de parc à singes. Plutôt touristique, mais je teste quand-même. C’est assez amusant au fond et ça fait des clichés sympas. Retour en fin d’après-midi tout suant. Un smoothie frais et un plouf avant de tester un massage balinais.

Après deux jours de voyage et le marathon la semaine dernière, j’y ai bien droit ! Pendant une heure au calme du bungalow, je me fais triturer les muscles et casser les nœuds. Ça fait un bien fou !

Le soleil se couche alors que je sors la tête de la serviette. Direction la piscine puis Ubud pour le diner. Je prends une assiette de plusieurs spécialités. Poulet, tempeh, légumes, œuf, et bien sûr, riz. C’est bon et le service agréable. Dommage que ça soit aussi bruyant.

Demain, départ vers 11h pour Amed, sur la côte Nord. Kadek me fera passer par quelques temples importants.

En attendant, patio et détente.