VENDREDI 27/01 SANTIAGO

VENDREDI 27/01 SANTIAGO

Ce matin, je suis exténué. Malgré une bonne nuit complète, je n’arrive à me motiver que vers 11h. Et encore, pour quoi faire ? Mon cerveau ne semble pas avoir quitté le lit. Je retourne au centre, mais cette fois par la rue principale. Quelques bâtiments typiques ressortent d’une masse brunâtre d’édifices en tout genre. 30 minutes pour trouver un centre commercial. Apparemment, l’eau plate n’est pas la boisson nationale. Ce sera donc « agua  con gaz », nuggets, papas (frites) y arollado (roulé de légumes) pour 2000pesos (3,2€). Je tombe par hasard sur un petit parc. J’y mange et visite ensuite ce que Newton avait appelé « Le rocher au milieu de la ville ». En effet, après une rude montée (facile sauf après jet lag), j’arrive dans une petit fort de pierres rouges dominant la ville dont la vue à 360° permet également d’apercevoir les Andes derrière le mont du parc municipal de la Vierge. Je puise encore dans le quota de motivation pour aller jusqu’à ce parc et monter jusqu’au sommet de la vierge via un funiculaire très pentu. Celle-ci est en restauration mais ressemble un peu à un mini Corcovado surplombant la ville. Le vue y est en effet étendue. Un nuage de poussière et de pollution ternit la cité déjà sèche. 2choix s’offrent à moi : redescendre par le même chemin et retrouver la piscine dans l’heure, ou prendre les chemins de rando descendant dans la vallée. Ma fatigue vote 1, ma détermination 2, la décision est laissée à ma motivation. C’est Nolwenn qui est éliminée ! Heu ouai j’ai rien dit… Bref, je ne suis pas à 8-10 km de marche en moyenne par jour depuis 4semaines pour faillir devant la petite colline !!! Et puis faut  utiliser l’énergie emmagasinée avec cette glace à la fraise. C’est parti. Il fait chaud (32°). Le chemin longe la route. Les rares plantes et la vue viennent compenser un voyage décidément long. La fatigue m’empêche d’apprécier. La première étape est une piscine isolée dans la montagne. 6000pesos (10€), une fortune pour moi, et d’autant plus pour les chiliens. En comparaison, le coût de la vie y est légèrement inferieur à la France ; je ne connais pas le niveau salarial que je considère également inferieur.

M’éloignant de cette étendue d’eau fraiche m’appelant de ses clapotis, je continue la descente avec une bouteille d’eau gazeuse écœurante. Le bas du parc est un quartier résidentiel beaucoup plus propre et agréable que la ville elle-même. Sortant de la zone, je tombe en effet dans une partie de la ville beaucoup plus internationale, mais également plus chère et touristique. Il n’y a ici pas d’autre intérêt que la comparaison de Santiago avec ce  quartier de Providencia. Retour au métro (faut bien tester), plutôt moderne pour la ville, il ressemble à celui de Barcelone. Les tarifs différent que vous soyez en période creuse, normale ou rush (7-9h et 18-20h). Je descends à la Moneda, zone gouvernementale sous haute sécurité après des manifestations étudiantes ces derniers mois (j’ai lu dans un journal local qu’environ 40% des étudiants redoublent cette session à cause des manifs notamment). Quelques courses pour les 3prochains jours. Oh Miracle !!! De l’eau plate et pas chère !!! J’en prends donc 4,5L pour tenir 2,5jours. A 250pesos (0,45€), c’est la moins chère que j’ai pu trouver, et ce, depuis Paris. L’eau minérale est devenue un produit peu abordable, quel que soit le pays. Je tiens à préciser avoir bu au robinet autant que possible mais pas dans certains pays (HK et Amérique du sud).

Piscine et livre seront les meilleures récompenses de cette journée. Je vais vérifier les horaires et prix, mais demain, je m’échappe sur la cote pacifique : Valparaiso et Vina del Mar.

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