DIMANCHE 15/01 CAIRNS/SYDNEY

Cette fois, je ne ferrai pas la même erreur qu’à l’aller ; je réserve la navette (10AUD) qui vient me prendre devant l’auberge.

Hostels.com time : l’auberge est propre avec juste le nécessaire. Le staff est extrêmement sympathique et prêt à aider pour toute demande. Elle est bien située à 5minutes du lagon et de la plage, et de toutes les commodités. Pas d’animation mais des offres pour les soirées environnantes. Le repas gratuit du soir est appréciable pour un backpacker. Par contre les horaires de check in/out sont trop resserrées et les chambres ne sont pas climatisées. Bon séjour général.

Si l’aéroport international est ouvert et lumineux, les services y laissent à désirer. C’est l’opposé pour le domestique qui offre une belle galerie, ce qui assombrit le terminal. Les 2 sont modernes et la rénovation date des années 90. Le service de sécurité inclut la détection des explosifs, mais toujours avec le sourire.

L’histoire de l’aéroport est intéressante. Développé à l’origine dans les années 30 par McDonald (rien à voir avec les burgers) sur une piste défrichée par ses soins pour son usage personnel, il servira de base arrière à la RAAF et l’US army pendant la WW2 après l’extension de la piste originale de 90m. Apres la guerre, l’expansion est intérieure et dessert principalement le bush, amenant soins, provisions et matériels d’éducation aux communautés. North Queensland Airways sera l’unique fournisseur de ce service. Les premiers vols internationaux seront vers la Papouasie Nouvelle Guinée, Cairns développant un circuit touristique depuis sa base. L’indépendance en 1975 de la Papouasie et la demande de passeport stoppera cette liaison. Dans les années 80, la volonté locale de faire de Cairns une cité touristique internationale offre de nouvelles opportunités. L’autorité de l’aéroport de Cairns demande et obtient l’autorisation de recevoir des vols internationaux à nouveau. La piste est agrandit pour recevoir des gros porteurs. L’actuel terminal domestique est arrangé en conséquence. L’afflux de touristes internationaux et notamment japonais entrainera la construction dans les années 90 du terminal international. Il est conçu pour absorber une nouvelle expansion du trafic dans les prochaines années. La route qui y mène, bordée de palmier et d’une végétation luxurianten, est une invitation aux vacances.

Je viens de trouver le Burger King australien : mêmes produits, même marketing : Hungry Jack !

L’arrivée à Sydney me douche, littéralement ! Je prends une averse qui commence de ma sortie du métro et s’arrête une fois à l’auberge… Peut être la juste contre partie de 5jours de temps exceptionnel pour la saison à Cairns (période de pluies tropicales fréquentes). Le vol intérieur est assez quelconque et j’ai pu voir pour la 2eme fois en 10jours Puss in Boots (le chat potté), toujours sympa mais j’ai encore 9vols à prendre… Je mets moins de 30minutes pour arriver à l’auberge avec une ligne de métro directe. Le métro australien ressemble aux RER parisiens. Je m’installe dans une chambre avec 2anglais et 5 allemandes de 18/20ans. Le deuxième anglais me propose de déménager car il a dû changer de chambre car il n’a pas pu prévenir qu’il souhaitait rester plus. Je lui laisse donc mon lit et me « surclasse » dans une chambre à 6. Ca à l’air plus studieux, certains doivent travailler, d’autres étudier. J’aperçois un livre de comptabilité de License… Enjoy ! Enfin, je me bouge malgré une grosse flemme ; direction le port où la carte postale de Sydney s’offre à moi. A gauche, l’Harbour bridge, à droite l’opéra, au centre, la baie. Une première vision qui en appellera d’autres en 6jours.

PS : Dommage d’avoir changé de chambre, elle était mimi la petite allemande toute timide qui parlait mal anglais…

Commentaires

- 1. Monsieur Touki Le 28/12/2012
La même, en Croatie par contre, pour le troupeau d'allemandes de 18/20 ans...

Par contre, j'ai détesté Le Chat Potté, je ne sais pas comment tu as fait :P

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