LUNDI 23/01 AUCKLAND

LUNDI 23/01 AUCKLAND

Les merveilles d’Auckland sont dans ses iles. J’ai pu en avoir un aperçu aujourd’hui.

Nous avons décidé avec Matt d’aller sur Waiheke, à 35 minutes de ferry du centre. Départ 10h. Nous traversons alors la baie, et les multiples  iles. Malgré quelques villages et villas, la cote est très bien préservée et garde son coté sauvage. Les couleurs sont absolument magnifiques. Le jade de l’eau tranche avec le vert tropical de la végétation, servant de barrière avec le bleu profond du ciel. Sublime. Bonne nouvelle : Matt marche ! Nous partons en randonnée dés la sortie du port. Celui-ci semble un point blanc solitaire au fond d’une petite crique, quelques voiliers comme compagnons.

La première partie du parcours est une montée à travers une végétation méditerranéenne plus ou moins dense. Les points de vue sont de véritables cartes postales. Nous nous arrêtons tous les 50m pour prendre une photo ou simplement observer la crique s’ouvrir dans la baie, avant de disparaitre au premier cap. La suite de la marche est un enchainement de criques, de plages au sable noir, de parcours de campagne entre les vignobles. Une vraie bouffée de nature aux puissantes couleurs sous un éclatant soleil d’été. Nous arrivons à mi parcours à Church bay, une plage moyenne, plutôt sale, vide, entourée d’une bergerie et de quelques villas. Ce n’est pas l’endroit rêvé pour un pique-nique. Nous faisons les difficiles, mais avec les étoiles encore au firmament de nos pupilles, seul l’or nous est visible. Je propose de pousser jusqu’à Cable bay, derrière le cap suivant. Un bon choix car nous y trouvons alors une plage sauvage de roches noires, à coté de rochers à huitres effondrés dans la crique. Nous faisons alors face à une mer turquoise, un ciel profond et l’ile de la tortue. En fond, le volcan du Rangitoto tutoie les rares nuages de passage. Une pause bienvenue et paradisiaque.

Le retour se fait en traversant l’ile. Nous passons entre les vignobles, les champs et une forêt plutôt dense et humide. Le chemin nous fait enjamber une clôture de bois, après un arrêt à un sommet offrant une vue des 2cotés de l’ile. Nous atterrissons sans trop savoir comment dans un champ avec un cheval, un chemin privé, avant de retrouver la route de la plage d’Oneroa. L’eau y est cristalline dans la plus grande crique de l’ile. Le bout de plage est un peu plus sauvage que la principale de l’autre coté d’un effondrement de rochers. L’eau est plutôt fraiche à l’entrée mais se réchauffe rapidement après quelques brasses. Cela détend les jambes après 5h de marche. Nous profitons du soleil et du calme de la plage, malgré les rares autres nageurs.

Gros coup de barre sur le retour. Je reste malgré tout quelques minutes dans le port voir le départ d’un énorme paquebot de croisière, dépassant la plupart des gratte-ciel de la ville. Dans le parc Victoria, au bas de l’auberge, une 50aine de personne joue au rugby-touché à 7 contre 7. Ce sport est extrêmement développé ici (au contraire de l’Australie, peu visible). Le vent commence à rafraichir sensiblement l’atmosphère. Retour à l’auberge, la journée de demain sera physique.

Une petite soirée sympathique sur la terrasse à partager du cidre de poire avec Matt, Tom un luxembourgeois, 2jumeaux de Manchester ayant déjà fait 5mois en Australie, 1autre anglais, une écossaise avec qui je parle saut en parachute, et un asiatique. Les soirées néo-zélandaises sont fraiches mais chaleureuses.

PS : écouter et comprendre un débat entre anglophones sur les différents argots, c’est du sport ! 

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