Mardi 13/09 Sarajevo
Mardi 13/09 Sarajevo
Wizzair a eu la grande générosité de m’offrir une nuit dans un 4 Etoiles. Loin du geste de bonté, ils ont surtout annulé mon vol retour…
J’ai pourtant passé une plutôt bonne journée. Réveil aux aurores à Mostar. Je prends un rapide mais copieux petit-déjeuner à l’auberge avant de filer prendre le bus de 8h vers Blagaj.
Point Booking : La villa Botticelli est très agréable, joli jardin et à 100m de l’entrée de la vieille ville, sans ses encombrements. Un peu de bruit des bars voisins toutefois. Excellent accueil des hôtes.
Blagaj est un village à 25 minutes de bus de Mostar (L10-12-14, 2,10marks). On y trouve une forteresse dominant la vallée ainsi qu’une maison de derviche, moines soufis, du 16eme siècle. Le cadre est sublime, la maison se nichant à la source d’une rivière turquoise, adossée à la falaise. Autre atout, à cette heure matinale, il n’y a personne ! J’y prends mon café près de la maison et de l’eau, au roulement des galets. Peu avant 10h, le charme est rompu, les cheveux redeviennent souris, mais la citrouille reste carrosse. Les groupes de touristesdébarquent ! Je prends donc le bus du retour vers 10h30. Un dernier passage près du vieux pont et je pars prendre mon bus vers Sarajevo.
La route sous le soleil fait briller le fleuve et les collines. Encore un peu d’Histoire dans les oreilles et me voilà de retour.
De là, plus rien ne va ! Je sais déjà, même sans nouvelles de Wizzair, que l’avion a deux heures de retard sur son planning du jour. Je le traque depuis ce matin. Etant de toute façon trop loin du centre, je file vers l’aéroport. Je me fais complétement niquer par le compteur trafiqué du taxi (le double de l’aller, avec bouchons). Et je découvre avec stupéfaction que mon vol n’est plus retardé : Il est purement annulé !
Toujours aucune info de la compagnie ; c’est l’aéroport qui nous l’annonce. S’en suivent différents conciliabules avec un agent ainsi qu’avec d’autres passagers. Wizzair envoie un mail automatique pour une nuit d’hôtel. Mais toujours pas de solutions de retour. Ah, si ! dans 4jours… Et chacun se jette alors vers sa propre solution de repli. Francfort, Bale, Hahn… je choisis Cologne. Pour le prix et l’heure, pas trop matinale. Il me faudra ensuite prendre un train, mais ça, ça se gère. On informe aussi les autres passagers des droits à compensation, ce que wizzair n’a évidemment pas fait. Allez, une fois mon boss prévenu de mon retard demain, je file au sauna de l’hôtel pour me détendre. Contre mauvaise fortune, bon cœur !
Epilogue : Je suis finalement rentré le lendemain sans souci mais après un long trajet. Wizzair a fait passer son incompétence au titre de « conditions exceptionnelles » pour s’affranchir de la compensation légale. C’est comme Ryanair, la lie des compagnies. Dommage de finir comme ça car la Bosnie aura été un super voyage, très riche en découvertes. Ça m’a aussi donné envie de prendre la route des Balkans pour plusieurs jours ! On verra l’année prochaine !!!
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