Jeudi 20/1 Caye Caulker

Jeudi 20/1 Caye Caulker

Une petite brise tempère la chaleur tropicale qui accable cette petite ile au large du Belize. Caye Caulker. Un bout de récif sur la deuxième plus grande barrière de corail du monde.

Une nuit correcte, dans un dortoir toujours pour moi seul, un luxe ! Je me prépare tranquillement, un thé, un appel au pater familias pour son anniversaire et je pars pour l’arrêt de bus. Ne jamais croise les horaires en Amérique latine, c’est la base ! Alors que déjà deux auraient dû passer, un vieux bus scolaire américain s’annonce. 9BZD (4€) et 3h30 plus tard, j’arrive à Belize city. La route est belle aux tons vert et bleu, le confort du bus correct. Et surtout une touche locale agréable. Prendre son temps.

Belize city n’a semble-t-il aucun intérêt. Je file au ferry et me trompe de compagnie. Je pays pour 15h par erreur avant de trouver le bateau qui part plus tôt, à 13h30. Bien mieux ! Ça m’apprendra à aller trop vite, surtout dans un lieu où le mojo est « go slow » !

Il fait beau et fort bon, l’eau est turquoise, les palmiers plongent vers les vagues. Un paysage de carte postale, un air de vacances. C’est en effet le but du lieu. Rien de bien typique à Caye Caulker. Trois rues sur une bande de sable au milieu d’une mer calme. De petits restaurants, des maisons d’hôtes et une ambiance caribéenne qui tranche absolument avec le reste de mon trip. Même la population est devenue beaucoup plus afro-américaine.

Mon cabanon se trouve dans une rue plus « couleur locale ». Très propre et moderne. A 70USD la nuit, c’était l’une des options les moins chères (hormis une auberge mal notée).

J’ai déjà arpenté l’ile en 2h. lever de soleil d’un coté, coucher de l’autre à 5 minutes à pied (et quelques heures de décalage…). J’en profite sur le ponton du Pélican Sunset bar, déjà complet. Et après quelques courses, je nourris les moustiques sur mon patio.

Ce soir, je m’arrête dans un restaurant italien. J’ai envie de pates et besoin d’énergie. Ce qui ne payait pas de mine a priori se révèlera un excellent choix. Tenu par un vrai italien, ce sont peut être les meilleures pates d’Amérique latine ! Et la terrasse est sublime ! L’addition se font quant à elle dans le décor. Chère donc. Car rien ici n’est fait pour le backpacker. J’ai mis ce costume de côté pour enfiler dès demain celui de plongeur.

La météo risque de se dégrader. En attendant, je profite !

PS : je viens de recevoir le contrat de la BEI. Débutmi-février !

PS2 : les gens au Belize sont très accueillants et n’hésitent pas à dire bonjour dans la rue. Certains poussent l’hospitalité jusqu’à me proposer drogues et champi. Des gens serviables à n’en pas douter…

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