JEUDI 26/01 SANTIAGO

Je crois que la notion du temps n’a pas grande importance pour cette journée qui aura duré 39h. Les joies du décalage horaire, des vols trans-pacifiques et de la ligne de séparation des jours. Heureusement que je n’ai déjà plus la notion des jours de la semaine, alors leur numéro… Enfin les 12h d’avion avec LAN se sont très bien passées. Compagnie de bon standing, repas correct et abondant (avec couverts métalliques !). Je tente la trilogie du Seigneur des Anneaux mais je sacrifie le 3eme volet à 2h de sommeil. L’aéroport de Santiago n’a rien de particulier mis à part qu’il pourrait être amélioré. Je passe très rapidement et sans problème aux douanes et à l’immigration. Bus peu cher pour le centre (1400pesos) qui me dépose à 10minutes de l’auberge. Je parcours la longue rue des réparateurs autos jusqu’à une belle façade rouge vif. Mon lit n’est pas prêt, une partie est payée puis remboursée, pour 1nuit, puis les 4. Ils n’ont pas l’air au point… Je vais faire un tour dans le centre en attendant. On dirait une ville espagnole des années 90. De nombreuses églises, des bâtiments typiques dont j’apprécie le style latin, et beaucoup de poussière. La ville est sèche et semble manquait de verdure. On me conseille un parc. Ce ne sera que de la pelouse et quelques arbres encadrés par un boulevard. Un attroupement sur la plaza de armas accueille une star locale entourée de 2bimbos au naturel depuis longtemps disparu sous 5bonnets de silicone.

Je retourne prendre possession de mon lit. Une allemande est déjà là, et ce depuis 10jours. 4autres hommes arriveront plus tard. La moyenne d’âge de l’auberge est la plus élevée que j’ai vue. Je m’en aperçois d’autant en allant comater prés de la jolie piscine au fond de la cour, après 3patios agréables. Le bain me réveille un peu. Je me motive pour aller manger une pseudo pizza à 600pesos (1€) avec une boisson, dans une petite échoppe du coin. J’y rencontre un couple d’une 30aine d’années qui me donne quelques infos pour Vina del Mar.

Je rentre me mettre à jour avec le net et prendre les horaires pour Vina, on verra samedi. Je finis d’écrire dans l’un des patios exaltant cette douce soirée d’été. Je vais aller compléter les 2h de sommeil sur les 28dernieres heures.

Je précise qu’hormis les considérations techniques, je gère la fougère en espagnol. Hombre !

Belle entrée en matière avec l’allemande : mon boxer est tombé dans ses affaires. Classe !