Samedi 16/04 Parme

Samedi 16/04 Parme

Journée ensoleillée, où j’ai réussi à me prendre le seul orage du mois !

Réveillé aux aurores, je profite du calme et de la vue sur la mer. C’est un vrai plaisir qui compense (partiellement) le prix de la chambre. Petit-déjeuner avalé, je m’attaque à ma deuxième journée de marche. A la fraiche, je monte en relative douceur jusqu’au Telegrafo, sur la crêteséparant les Cinque Terre du golfe de Spezia. Il me faudra 1h30 pour l’atteindre. Malgré le dénivelé, je trouve l’effort plutôt abordable. Peut-être est-ce la fraicheur du matin, ou l’entrainement d’hier, plus intense. Grosse frayeur au passage d’un vignoble : deux molosses et une petite merde me harcèlent le long du chemin. Certes derrière une barrière de bois mais tout de même stressant. Je ne lâche ma pierre défensive qu’une fois sur l’autre versant. Les propriétaires me regardaient amusés. Connards !

L’heure avançant, le chemin se remplit. A partir du col du Télégraphe et surtout après Campiglia, le dernier village de crête avant de redescendre. Plusieurs heures dans les pins, la mer à ma droite, le golfe à ma gauche. Les odeurs du matin et de la nature qui s’éveille.

J’atteins Porto-Venere en fin de matinée. Faisant face à de jolies iles, le fort de la ville surplombe le port. Un charme réel qui attire les foules en ce samedi pascal.

Après un tour rapide, je prends le bus pour La Spezia, le port principal. Nouveau tour rapide et une focaccia plus tard, je prends le train pour Parme. Deux heure de route entre différentes vallées et j’arrive dans la ville de Gigi Buffon !

Une douche et je retrouve Matteo, collègue et natif de la ville, pour une bière. Il me conseille sur mon choix de fromage et jambon de Parme. On réussit aussi l’exploit de prendre la seule averse, orageuse, du mois ! Se mettre à l’abri dans un bar devient naturellement la seule solution…

Après quelques bières, il rejoint sa famille et je file sur sa recommandation à la Trattoria dei corrieri. Le rizzoto parmiggiana simple et efficace en entrée. Puis le plat. Je n’ai pas la moindre idée de ce que j’ai commandé. « Le plus typique ». Feu ! Une sorte de paupiette ultra tendre, légèrement sucrée (ou mon gout part en couille) avec une petite purée simple. Un pichet de vin blanc, très fruité et sans longueur, pour faire descendre et je dormirai comme un bébé. Heureusement, car c’est le retour du dortoir !

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