Aruba '21

Aruba '21

Des vacances, de vraies vacances. Comme je n’en avais pas prises depuis des années ! Ca peut paraitre contradictoire après tous mes voyages. Mais cette semaine aura eu une tournure que je n’avais que rarement expérimentée : plage, soleil, farniente… Un même lieu de chute pour six jours. Un petit appartement agréable à 10 minutes de la plage. Pas de programme, juste profiter.

Comme au Pérou, je pars avec Lisa. Et pour le moins, cela aura été une décision de dernière minute ! Entre nos différentes incertitudes professionnelles et personnelles, et un regain pandémique, je ne réserverai les billets que deux jours avant notre départ, dans le train me ramenant de Bruxelles. Puis course pour un test PCR, achat de l’assurance locale obligatoire (15$) et l’enregistrement sur le site du gouvernement caribéen. Un peu de stress pré-départ pour être beaucoup plus relax par la suite.

On part de Luxembourg via Amsterdam. 9h de vol pour traverser l’Atlantique, je trouve le temps long et me fait exploser au Yatsee par Lisa. Je prendrai ma revanche plus tard… Pour parfaire le coté vacances, on profite du salon privé à Amsterdam. Ca aide d’être statut KLM gold !

Grace à un traitement administratif en amont, l’arrivée à Oranjestad, la capitale de l’ile, se fait super facilement. Nous montrons simplement un QR code qui valide toute la paperasse médicale et douanière. Et hop ! dans le taxi direction Palm Beach au nord de l’ile. Une première balade sur la plage clôture cette première journée dans les caraïbes.

Les journées suivantes se ressemblent pas mal : lever aux aurores dû au décalage horaire, un peu de sport prés de la piscine avant de se décider pour un petit déjeuner. Pancakes, fruits, jus, œufs, on a l’embarras du choix dans les différents restaurants de l’ile.

La matinée se résume souvent à une petite activité alors que l’après-midi ne sera pas plus actif sur l’une des plages. Palm Beach est la plus américanisée avec quelques resorts. Eagle Beach, une longue bande de sable blanc longeant une eau turquoise, presque sauvage bien que proche. C'est ma preferé, notamment avec les Divi, ces arbres-parasol poussant sur la plage. A la pointe sud, Baby Beach, un lagon bleu et calme.

Nous atteindrons cette dernière à la fin du séjour en empruntant la vieille Fiat orange de la gestionnaire de l’appartement. Il n’y avait de toute façon plus de voiture disponible à la location sur toute l’ile ! S’y prendre à la dernière minute n’aura pas aidé.

Niveau ville, on visite d’abord Oranjestad, la capitale. Colorée, accessible, simple et agréable. On y passera plusieurs fois, pour un repas, une soirée ou du shopping. Les palmiers et le tramway ancien forment une carte postale sur fond de bâtiments pastel.

Plus au sud, San Nicolas parait plus authentique avec ses petites maisons caribéennes, basses et colorées. Les murs sont recouverts de graffitis sublimes qui égayent ce gros village à l’ombre de la raffinerie de l’ile.

De là, nous atteignons la pointe Sud, face à l’Atlantique. Sauvage, hérissée de falaises et de rochers, la cote offre un spectacle plus violent mais aussi moins polissé. Phare perdu, pont de roches, piscine naturelle. Elle regorge de petits coins où nous sommes seuls ! Nous voulions visiter le parc national d’Arikok, plus au nord, mais notre manque d’anticipation et les routes quasi-impraticables du parc auront eu raison de cette idée. Un mal pour un bien car la cote sud offre le même spectacle, gratuitement et tranquille !

J’aurai aussi l’opportunité de plonger deux fois. La première plongée me mène prés de deux épaves d’avions de ligne, dont le 2nd, bien conservé, et visitable. C’est une expérience fascinante que de rentrer dans la carcasse vide de l’appareil. Je flotte de la queue au cockpit, rongé par le sel. Superbe ! La 2nde plongée sera plus conventionnelle, mais tout aussi sublime. Nous naviguons dans des bancs de poissons multicolores, au-dessus des coraux. L’eau est à 26°C et nous passons plus d’1h30 devant ces deux spectacles. Je rejoins ensuite avec plaisir ma partenaire de voyage sur la plage, pour un déjeuner quesadilla/hotdog bien mérité !

Entre autres passe-temps, nous avons profité d’une après-midi snorkeling sur un catamaran. Nous survolons une immense épave datant de la 2nde guerre mondiale et Lisa trouvera même une tortue ! Un bon moment bien que trop cher à notre gout. Ca reste un must-do.

Nous continuons nos vacances-plaisir en réservant une journée à Renaissance. C’est une petite ile privée au large d’Oranjestad. Elle possède deux lagons dont un abrite des flamands roses qui ont fait sa renommée. Session photos obligatoire pour Lisa qui me met fortement à contribution. J’y prends un grand plaisir dans un décor de rêve ! Dans le prix (élevé) sont inclus les transferts en bateau, les activités comme le snorkeling ou le kayak, ainsi que cocktail et déjeuner. Gros avantage : les enfants y sont interdits ! Un argument qui aura fait mouche. Une superbe journée… qui a failli ne jamais se faire : je me suis trompé dans la date de réservation et le mail de confirmation était aussi erroné. Apres une mini crise cardiaque, je me rattrape en envoyant un mail pour confirmer la date choisie. Bien m’en a pris car les réservations étaient complètes pour la semaine !

C’est ce manque d’organisation qui aura entrainé quelques (petites) frictions avec Lisa. Spontanée à l’extrême, elle tranche avec mon anticipation de tous les scenarii. Comme pour tout, il y a deux faces d’une seule pièce : la liberté de l’instant aura la contrainte du coût de la dernière minute (voire de l’impossibilité), alors que trop planifier chasse le plaisir du moment. Il suffit de savoir s’adapter. Nous aurons une influence mutuelle : elle regarde désormais un peu plus loin, à quelques jours, alors que je laisse plus aller les aléas. J’aurais toutefois l’impression de ne pas avoir assez pris de decisions au debut. Je sais pourtant à quel point il peut etre agassant de s'entendre dire "comme tu preferes" à chaque proposition. Je me rattrape sur la 2nde partie du séjour. Notre entente trouve ses marques et fonctionne bien au final.

Une ile paradisiaque, une super partenaire qui me complète. Soleil, plage et chaleur. Repos et farniente. Un mélange qui aurait pu vite nous ennuyer mais qui aura finalement été actif et positif sur ces six jours, ni trop longs, ni trop courts.

Même si je préfère toujours la route, cet interlude, cette nouvelle expérience, aura été une réussite ! Je rentre bronzé et reposé, prêt à affronter de nouveaux défis !

Addendum 17/12 : le pays a une forte influence americaine, pourboire, nourriture, activités, visiteurs... L'anglais est compris partout, l'espagnol aussi, la langue locale est le papiamento. La securité y est exceptionnelle, meme, me sembla-t-il, pour une femme seule. Les bus sont efficaces et coutent entre 2 et 4,5$. Les plus chers ont le wifi. Ils passent toutes les 20 minutes environ, sauf le dimanche, plus rares. Il vaut mieux payer en Florins arubeen qu'en dollar. Les euros sont presque impossible à changer. Nous sommes venus à la bonne periode; la pandemie limite le nombre de paquebots de croisiere et la foule sur les plages.

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