Lundi 24/1 Playa del Carmen

Lundi 24/1 Playa del Carmen

Une dernière journée au soleil. Qui n’est ni la dernière journée, ni au soleil. Mais ça, c’est pour chipoter…

Journée plongée ! Apres une nuit un peu haché par les retours de soirée des voisins (en me couchant à 22h aussi…), je pars dès 7h15 pour mon rdv de l’autre côté de la ville. Une marche matinale dans un Playa calmé.

Aujourd’hui je plonge en cenote, ces trous d’eau fraiche qui pointillent la péninsule. J’ai déjàexpérimenté l’année dernière et c’est vraiment une sensation spéciale. Première cenote : Car Wash ! L’eau est pure et claire, le fond semble un jardin avec son gazon et ses fleurs tendant vers la surface et le soleil. Racines et troncs forment un imbroglio artistique à l’entrée de la caverne. On s’enfonce petit à petit sous terre, sous l’eau. Colonnes et formations rocheuses monte le décorgéologique du lieu. La lumière joue avec l’obscurité et contraste en rayons plongeants les ombres volantes des plongeurs. Fascinant et sublime !

La seconde plongée, c’est Angelita, le petit ange. Ou les portes de l’enfer selon certains. A l’inverse de Car Wash, on est ici dans un puits sans fond, ou presque. Descente verticale pour tomber dans les ténèbres. Un nuage d’hydrogène sulfuré forme une barrière à 30m de profondeur. On le traverse comme on passe d’un monde à l’autre. Du bleu on passe à l’obscurité orangée ; de l’eau douce, ou trouve de l’eau salée. Halocline et nuage se confondent comme séparant deux mondes. Puis nous réapparaissent hors du nuage. Une sensation surréaliste !

Nous sommes à près de 40m et notre temps hors décompression s’épuise. Nous remontons doucement, flânant autour de l’ile aux arbres morts, à l’origine le toit de la cenote, aujourd’hui effondré et qui émerge du nuage comme un décor d’halloween.

Deux plongées superbes que nous terminons avec quelques tacos avant de prendre le chemin du retour. Il est déjà 16h quand je rentre à l’hôtel. Je pars profiter des derniers rayons de soleil sur le toit, au bord de la piscine. Repos.

Repos, jusqu’à l’éruption de Jeff, un quadra américain ayant perdu ses clés. J’ai le numéro du gérant et l’aide à gérerça. Tout heureux, il m’invite à prendre une bière sur la plage avec des amis à lui. C’est un vrai américain du Tennessee, avec country music sur la plage et bièreslégères fraiches. Il aime les armes à feu, les techniques de combat et bosse dans une boite de pneus pour 4x4. Le kilomètre jusqu’à la plage du pécheur qu’il me fait découvrir sont une longue marche pour lui. Tout comme les quatre palmiers sont sa « jungle walk ». Lui et son amie ont fait la plupart des excursions du coin, mais sans jamais s’aventurer au-delà, par peur des cartels… C’est à la fois touchant et marrant. D’autant qu’ils sont d’une grande gentillesse en m’invitant comme cela, pour un simple coup de fil. Certes, j’ai aussi réparé leur enceinte, mais ca reste adorable. Une rencontre intrigante !

Il est alors trop tard pour aller manger dans les churasquerias conseillées par Miguel, mon hôte. Et je finis au Hard Rock Café avec burger sans intérêt. Dommage, j’aurais bien aimé me faire plaisir pour ma dernière soirée. Mais la journée aura été bien remplie !

Demain, décollage à 19h30. De quoi encore profiter un peu.

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