Mercredi 20/12 Mindelo
Mercredi 20/12 Mindelo
Un jour, une rencontre. Aujourd’hui, c’est Sonia, une quinquagénaire belge, au Cap-Vert depuis plusieurs semaines.
Nous nous rencontrons au petit déjeuner de la pension. Uniquement 3 chambres ; on ne se bouscule pas autour de la table. L’employée de Filomena nous apporte l’inévitable Cachupa avec omelette, papaye, confiture, fromage de chèvre doux… Délicieux ! Ca me calera pour la journée.
Pas de programme et nous prenons le temps de discuter avec Sonia, une femme au parcours riche. Elle revient du Brésil où elle travaillait pour une ONG locale qui vient en aide aux handicapés locaux et des favelas. Elle me présente surtout son projet de monter le même type d’organisation, ici, au Cap-Vert. Et plus précisément sur l’ile de Sao Niculau, prés de Sao Vicente. Elle souhaite la lier à du tourisme naturel et solidaire dans le pays. Elle me précise qu’elle a déjà rencontré des locaux qui pourraient être intéressés et qu’elle aiderait à développer depuis la Belgique. Le projet en soit est intéressant mais je ne connais pas la fiabilité et la viabilité qu’il pourrait avoir ici. A suivre donc.
La discussion s’étant éternisée, il est déjà midi quand nous décidons de prendre un aluguer pour rejoindre Sao Pedro. 18 personnes dans le van ; le chauffeur passe vérifier la pression des pneus… Sao Pedro est un petit village de pécheurs situé au bout d’une plage superbe, proche de la fin de la piste d’atterrissage. Comme une bouche qui s’ouvre sur l’intérieur de l’ile, la bais de sable blanc à l’eau turquoise et chaude s’entoure de montagne rocheuses.
L’anse septentrionale offre un chemin à travers cette roche et à flanc de falaise. Le chemin est (fortement) déconseillé par vent fort, aux non-marcheurs habituels et surtout à ceux sujets au vertige. Il ne laisse parfois qu’un petit mètre entre la paroi et la falaise, à pic sur 20 mètres. Il demeure sinon plutôt facile et agréable.
Au bout du cap se dresse un vieux phare abandonné. Sur son promontoire, il a gardé l’humeur du large. Face à la mer, je passerai un moment hypnotique à regarder danser les vagues. Un retour tranquille ensuite, une bière sur la plage dans un petit bar tenu par des français, une baignade erratique et un retour en aluguer.
A Mindelo, je trouve enfin mon autocollant, chose rare au Cap-Vert, chez une nantaise qui tient une boutique d’art local et africain au centre-ville. Le reste de la soirée est agréable. Nous testons un restaurant sans intérêt avant d’en finir avec cette bonne journée.
Demain décollage pour Praia, la capitale, sur l’ile de Santiago. Sonia a contacté un taxi de sa connaissance qui viendra me chercher à l’aéroport pour un prix modique. Je dois voir avec lui aussi pour la visite de la ville. Elle a mauvaise réputation apparemment et je n’ai pas l’intention de me stresser. Je jugerai sur pièce.
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