Dimanche 27/09 Zanzibar city

Dimanche 27/09 Zanzibar city

Journée de transport. Et je dedie d’experience la journée entiere, quel que soit le pays, car on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Si je dis ca, c’est que bien evidemment, le trajet n’aura pas été aussi simple qu’esperé. Apres une matinée de pur farniente à l’hotel dans le lit quatre fois tro grand, je rejoins Joseph qui me depose à l’aeroport d’Arusha, à dix petites minutes. Vol, interne, donc 1h d’avance devrait suffire. D’autant que l’aeroport se compose de seulement quelques petites cabanes. Ca, c’est pour la theorie. En realité, un petit officiel bien trop avenant vient m’annoncer que le vol est annulé, qu’une navette arrive, et que je prendrai le vol de 17h depuis l’aeroport international. Sauf qu’il distille les informations au compte-gouttes, tout en me tenant la jambe sur la Ligue 1 et Mbappé… Apres 2h, je lui file à contre-coeur le pourboire qu’il recherche « pour service rendu », et monte dans la navette. Allez, je sais que l’on sera dans les temps, surtout que ces dernieres sont flexibles ici.

Dans la navette, je suis accompagné par ce qui ressemble à une petite delegation commerciale. Je vois qu’ils s’agitent et echangent de facon plus vehemente avec le chauffeur. Je me renseigne et apprends que nous n’avons pas été enregistrés sur le fameux vol de remplacement… Cela se fera donc sur la route, où l’un des passagers enverra nos nom par… sms…

Une fois à l’aeroport, je dois mettre mon sac en en soute, ce qui me met un coup de pression alors que je vois des bagages deja embarquées. Vol sans histoire toutefois avec PrecisionAir, une compagnie locale. Et je vois bel et bien mon sac sortir d’une soute annexe alors que je pose les pieds à Zanzibar, petite ile dans l’ocean indien.

Jamal, mon hote, m’a envoyé un taxi. Amond est un vieil homme souriant et sympathique avec ses quelques mots d’anglais. Hakuna matata, c’est son credo ! Il me depose dans un chemin pres de l’eau apres une traversée de la capitale de l’ile en effervescense avant les elections et de petits quartiers de pecheurs.

Jamal m’accueille dans son jardinou presque. Il a fabriqué des Bandas, des cottages traditionnels en feuilles de palmiers tressées. C’est basique, mais ca rend bien. Et j’ai une vue directe sur la mer !

Jamal a anticipé mon envie et me propose de diner (non inclus dans le prix mais je le voulais de toute facon) : calamars frits, peche du jour entiere et mangue. Excellent. Je discute un peu avec Jamal pui Hemedi, son assistant, qui vient d’une ile voisine. Les cottages ont ouvert juste avant la pandemie, mauvais timing, mais tout ca semble prometteur.

Je me fais attaquer de toutes parts par les moustiques ; il est temps de rentrer.

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