Jeudi 24/09 Tarangire NP

Jeudi 24/09 Tarangire NP

Journée elephantesque !

Qui commence ds la nuit. Vers minuit, je suis reveillé par des bruits de pas et des craquements de branches. J’entrouvre l’occultant et decouvre plusieurs tonnes de muscles à un metre de ma tente ! Un troupeau d’elephants vien de s’installer pour diner dans le camp et semble particulierement interessé par les arbres qui entourent mon frele abri. Je suis terrifié. Je n’en mene pas large. Et s’ils s’approchent ? S’ils arrachent la tente ? S’ils paniquent et m’ecrasent ???

Et puis je les observe ; je n’ai de toute facon que ca à faire car me rendormir est hors de question. Je me rappele les paroles de Joseph : « dans la tente, tu es en securité, un simple obstacle à contourner ». Et en effet, les elephants passent, repassent, s’approchent, se detourne. Je suis dans une bulle et je les observe à la lumiere de la veilleuse du camp. Cinq ou six individus dont au moins un elephanteau. Ils sont là, paisible, à quelques metres. De terrifié, je deviens fasciné !

Reprenant mon calme, j’essaie de me rendormir. Mais leur vacarme, toujours au dessus de ma tete, m’en empeche et il me faudra attendre 2h qu’ils s’eloignent enfin pour reprendre ma nuit.

Avec un reveil à 6h, elle sera courte. Petit dejeuner fruité comme je les aime mais encre du porridge. Je n’en peux plus !

Depart en safari à la fraiche. Et peu apres la sortie du camp, nous tombons sur une procession d’une cinquantaine d’elephants de retour de leur bain matinal. Cet animal est majestueux, je trouve. Nous continuons avec un objectif precis : voir de gros chats ! Lions, leopards… Nous tournerons toute la journée dans les differents et sublimes decors du parc, malheureusement sans succes. Aucun des groupes de visiteurs n’en verra aujourd’hui. Joseph m’explique que la petite saison seche de janvier-fevrier n’a pas eu lieu et que les pluies ont meme redoublées, entrainant une forte modification de l’ecosysteme. Cela a probablement entrainé des migrations et reorganisations de territoires, voire la mort de plusieurs individus du parc.

Nous prenons toutefois notre dose d’antilopes, de zebres, d’impala, de gnoux. Meme des buffles, des girafes, et, extremement rare, un orix avec son masque guerrier. C’est le seul animal de la race des antilopes à contre-attaquer quand on l’importune. Et avec des cornes de plus d’un metre, nous n’irons pas lui chercher des noises !

Sur le retour, nous croisons un petit groupe d’elephants en direction d’un etang. La voiture traverse le cortege et s’arrete trop pres au gout de la matriarche. Celle-ci deploit ses oreilles, baisse la tete, pare ses immenses defenses et se dirige vers nous, l’oeil mauvais ! Simple avertissement, il nous suffira de nous decaler de quelques metres. Ces animaux sont decidement impressionnants !

Retour au camp, duche froide et ecriture en attendant le repas. Les bruits de la nature m’entourent comme si la tente n’existait pas. En esperant une nuit plus calme… ou non !

Elephant family in Tarangire

 

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