Mercredi 23/09 Tarangire NP

Excellente nuit, bien que je sois encore à l’heure du kili avec un reveil à 5h. Je descends prendre le petit dejeuner avec Laureen et Mike sur la terrasse. Le retour de la nourriture « normale », fini le porridge !!! Nous nous faisons ensuite nos adieux non sans echanger nos emails pour une prochaine rencontre californienne ! Ils partent pour sept jours de safari, en commencant par le nord du Serengeti. Leur avion part à 9h.

Joseph vient me chercher dans la foulée. J’ai pour ma part reservé quatre jours de safari dans les parcs Tarangire, Manyara et Ngorongoro. Nous arrivons au premier des trois parcs vers midi. Il n’y a que nous au camp. Ca je repars pour trois jours de camping, mais cette fois, la compagnie sera plus sauvage avec lions, hyenes et des petits impalas ! Ma tente est plus grande et j’ai meme un joli oreiller vert et blanc. Grand luxe ! En veritén nous sommes reellement en zone sauvage : à 200m brouttent gnoux et zebres, des mangoustes traversent le camp, un singe velvet vole la banane de Joseph et un groupe de babouins chasse à grand cri un imposteur. Et le safari n’a pas commencé…

Nous passons ensuite l’apres-midi à arpenter le nord du parc en voiture amenagée. Le paysage de savane est sublime avec ses herbes jaunes, ses acacias et ses baobabs. Au milieu, des centaines de zebres, gnoux, impalas et autres antilopes croisent notre route. Mais ici, c’est l’elephant le maitre ! Et il m’expose le spectacle epoustouflant de centaines de ses congeneres brouttant, se baladant, traversant les rivieres ou les plaines par groupes entiers, du plus jeune elephanteau à la plus venerable matriarche. Je suis comme un enfant à les observer vivre, parfois à distance, plus souvent si proche que je croise leur regard.

Nous finissons notre parcours au soeil couchant, donnant des tons chaud à la savane. Nous croisons encore chacals et une hyene (tres rare ici apparemment) avant de rentrer diner au camp. C’est Alex, le meme chef que lors de l’ascension, qui nous accompagne. Au menu, soupe de courgette et boeuf strogonoff. Excellent !

La nuit tombe et il y a quelques reflexes à respecter dans un camp de brousse : on ne laisse pas ses chaussures dehors, surtout si ce n’est pas la pointure du babouin dominant ! On verifie que ces dernieres n’ont pas servi de HLM temporaire à une araignée ou un scorpion. On evite la grosse commission la nuit car les toilettes attirent toujours une faune peu accueillante (à base de grandes dents carnivores). Pour la petite, c’est à coté de la tente apres avoir verifié que rien ne veut vous piquer, mordre, manger… aux alentours.

Sinon, dans la tente, rien à craindre me certifie Joseph.

Je viens d’aller aux toilettes et dix pairs d’yeux luisants me fixaient dans l’obscurité… Des Hyenes, sur nos terres !!! Non, juste de curieux et innofensifs impalas. Et bonne nuit surtout !

Elephants running to the river Tarangire