Samedi 19/09 J4 Camp Horombo (3720m)

Samedi 19/09 J4 Camp Horombo (3720m)

Camp Mawenzi (4315m) – Camp Horombo (3720m) 15km 4h

Retour sur la route principale, la Marangu. Apres trois jours en zone sauvage, nous voici dans un camp moderne fait de petites huttes privées, de batiments-cantine, de dortoirs pour porteurs. De notre coté, l’organisation n’a pas changé, avec nos tentes. La vue s’etend sur une mer de nuages alors que derriere nous le Kibo et le Mawenzi jouent à cache-chache.

La nuit a été un peu compliquée malgré 6h de sommeil. Le froid et cette eternelle envie de pisser ! Je n’emerge que lorsque le soleil levant est en mesure de me rechauffer. Le rituel est le meme : le thé dans la tente, verification des constantes vitales (rythme cardiaque, saturation oxygene), petite toilette au gant, sechage au soleil, rangement de la tente et petiit dejeuner.

Nous entamons la route du jour par la meme montée raide d’hier. Cette fois, la vue n’est plus bouchée par les fumées de l’incendie et s’etend devant nous le desert alpin que domine le Kibo. L’incendie s’est decalé vers les zones où nous etions les premiers jours.

S’en suit une descente plus ou moins raide. Nous contournons le Mawenzi, sublime piton rocheux. Le décor lunaire reprend des couleurs vegetales au fur et à mesure que nous perdons de l’altitude. Nous apercevons, au loin sur notre droite, le chemin que nous emprunterons pour l’ascension finale.

Redescendre entre deux nuits au dessus de 4000m permet de calmer le corps, dejà un peu dans le rouge à ces altitudes. Ca permet un sommeil plus recuperateur et une meilleure production de globules rouges. Descendre pour mieux remonter, en gros !

Mon mal de crane reprend de plus bel alors que nous repassons en dessous des 4000m. Ce n’est pas logique… Mais un bon repas, beaucoup d’eau et une sieste remettront tout ca en place. Pas de folies aujourd’hui ; je laisse le corps au repos. Les deux prochains jours auront leur lot d’exercice !

PS : j’ai furtivement apercu une sorte de gros chatt oreilles rondes pres de la riviere. Comme un petit leopard marron et blanc, tacheté de noir.

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