Mercredi 15/03 Montevideo

Mercredi 15/03 Montevideo

Je suis maussade ce matin, je ne suis pas tout à fait guéri. J’ai les besoins impérieux et contradictoires de socialiser et de me relaxer, d’être seul et de ne pas le rester. Ca sent la journée de merde donc !

Les 4h de sommeil dans le bus n’ont certainement pas aidé. D’autant moins avec le passage de la frontière à 2h30 du matin. Je me sens pourtant bien dés le terminal de bus. Montevideo a l’air et l’atmosphère de Barcelone avec ses longues avenues, ses ramblas, ses places arborées et son ambiance latine de bord de mer.

Malgré mon arrivée à l’auberge aux aurores, l’accueil est chaleureux. Le lit est déjà prêt si je veux et je peux profiter du petit déjeuner. Buenas Vibras donc. Tout est charmant et agréable, jusqu’au petit jardin. Je me repose un moment avant d’aller arpenter la ville.

Je croise énormément de gens avec un thermos d’eau chaude et leur pot à maté, comme Dani sur le bateau. C’est vraiment une institution ici, quels que soient l’âge, le sexe ou la condition semble-t-il.

5h30 et 25km plus tard, j’ai avalé la ville à pied. Je n’en peux plus. Je confirme la ressemblance avec Barcelone. L’auberge est dans le quartier de Rodo au centre de la ville, mais globalement loin de tout. Les quartiers Centro et Ciudad Vieja sont très urbains dans un style latin, trèsagréables dans la fraicheur ensoleillée du matin. Le quartier du port me fait vite fuir, sans intérêt et pas particulièrement sur.

Je décide alors de longer la cote jusqu’à la plage des Pocitos, la plus importante de la ville. Ce sont des plages urbaines le long de ramblas pas forcement très vivantes hormis près de Playa Ramirez, la plus proche de l’auberge. La balade aurait été agréable si je n’étais pas si fatigué.

Au bout de la plage de Pocitos se trouve le signe « Montevideo », où je prends ma petite photo souvenir. Enfin, où j’essaie. Car les gens ont la fâcheuse tendance à se mettre devant… Surtout un gros moche qui y passera 15minutes. Ya des liposuccions qui se perdent… La vue de la baie reste toutefois sympathique malgré les nuages qui commencent à couvrir le ciel. Je finis mon parcours en passant pas le stade national de Centenario, datant de la première coupe du monde de 1930.

Si les prix sont moins élevés qu’en Patagonie, je réussis à acheter les= sandwich le plus cher et immonde de la ville, au supermarché…

Je suis épuisé. Le retour à l’auberge se fait presque la tête baissée. Il me faut être franc, à ce moment-là, l’Uruguay, je m’en fous !

J’ai envie de rentrer, de couper court. On de retourner à Buenos Aires où une partie du groupe est encore. Mais non, ce serait juste décaler les moments difficiles. J’y suis déjà passé, ca repartira. Rester est la meilleure solution, même s’il n’y parait pas pour le moment.

De retour à l’auberge, je comate et n’en fiche pas une pendant 3h, jusqu’à 19h. Je reprends du poil de la bête et discute voyages avec les anglais/américains de l’auberge. La plupart voyage pour plusieurs mois. Certains commencent juste et ca se sent à leur façon d’appréhender les choses. Je sympathise avec Roller, un anglais parlant français qui me donne des conseils pour faire des traverser océanique en cargo. Ca confirme mon intérêt (tout comme ce voyage confirme mon envie de repartir au long cours au plus tôt).

Ce soir, c’est parilla, barbecue sud-américain, et chivitos, le hamburger uruguayen à la viande fumée au barbecue (ou plutôt cuite…), bacon, fromage et sauce mayo-jalapenos. La viande est vraiment excellente !

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