Samedi 18/03 Buenos Aires

Samedi 18/03 Buenos Aires

Hier soir, j’ai violé un végétarien ! Voire toute la communauté ! J’ai suivi les conseils de l’auberge pour aller manger une parillada au restaurant Las Cabras. Situé sur Fitzroy dans Palermo, il y a un terrasse aussi agréable que bruyante comme il se doit un vendredi soir argentin. L’attente commence dés 21h pour avoir une table. Je suis arrivé un peu avant et j’ai pu être bien placé sous les arbres.

Dont la Parillada. Il s’agit d’un mix de viande cuit au four et à la plancha. C’est normalement servi pour 2 personnes mais je tente le challenge :
-Le poulet est super tendre et grillé
-Le chorizo a un gout exquis
-Le steak est trop cuit
-La saucisse est goutue
-La côte de bœuf est tendre
-Le boudin est relevé et original
-Le poulpe, je n’aime toujours pas
-Un dernier truc visqueux de la mer, pas gouté (je l’avais laissé pour la fin mais je ne pouvais plus rien avaler)

J’accompagne ce menu diététique d’un malbec Alamo doux et fruité fait de vignes de différentes altitudes. J’arrive ainsi à faire passer 80% de la parillada. Le reste peut être emporté. Oh, et accessoirement il y avait des frites. Je n’y ai pas touchées… Le tout reste assez cher pour une seule personne à 40€ vin et pain inclus.

Il est encore tôt et je décide de prendre une bière à la Birreria, réputée pour ses bières artisanales, à coté du restaurant. C’est vendredi soit et la St Patrick, l’ambiance n’est pas vraiment à la dégustation. Je prends tout de même une Chivery IPA plutôt sympa.

Le temps de rentrer dormir ? Presque, jusqu’à ce que Juan me propose de découvrir la nuit de Buenos Aires comme les locaux. Il y a beaucoup de bars et peu de touristes et je file avec eux au bar du frère de la copine de Juan. Ils veulent me montrer comment sortent les argentins. C’est génial ! On discute en espagnol en enchainant bières et cocktails, tous offerts par le frère. Ils sont aussi contents d’avoir des conseils pour leur auberge. J’en ai une petite centaine à mon actif, ca aide ! Vers 2h30, je rentre à l’auberge. Ici, c’est l’heure où la soirée commence.

La nuit n’est pas des plusreposantes mais je suis d’attaque à 8h. Juan m’a proposé de me conduire à l’aéroport gratuitement, ce qui m’évite de prendre la navette.

Du coup, point Hostels.com : Etant très en avance, 4h pour êtreprécis, je me cale devant Ecosse-Italie. Les ritals se font exploser et je reprends pas à pas la direction du Luxembourg.

C’est ainsi, retrouver les habitudes, le monde qui s’agite pour du vent. Se croire important, se prendre pour quelqu’un d’autre. Le monde a une autre facette que les medias ne pourront jamais retranscrire. Car pour cela, il faut revenir aux bases, quitter le sensationnel et s’ouvrir aux gens.

On ne change pas le monde derrière un clavier. Mais on peut créer la couverture d’un roman dont chaque jour sur la route ajoutera une page. Il n’y a pas de plus grands personnages que les rencontres fortuites, et pas plus grandes aventures que les péripéties de la route.

Ce voyage sur 3 semaines avait un but caché : il devait me permettre de savoir sir partir quelques semaines me suffiraient où si mon envie pressante de partir au long cours demeurait plus forte. Je pensais que repartir en backpack comblerait ma frustration. Malheureusement, ca n’a fait que ravivait la flamme.

Serait-il temps ?

PS : pour le vol, j’opte pour le repas végétarien. Assez de viande pour un moment !

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