Vendredi 17/03 Colonia / Buenos Aires

Vendredi 17/03 Colonia / Buenos Aires

Je me réveille comme une fleur à 5h du matin, va savoir pourquoi… Du coup, j’ai un peu de temps et moins de stress pour atteindre le terminal de bus. La flemme de marcher et le besoin de me débarrasser des pesos uruguayens me motivent pour un taxi à 140URS (5€).

Point Hostel.com : Une belle ambiance de voyageurs citadins. Un peu bruyant le soir mais parfait pour socialiser.

Pour le petit déjeuner, je me contente de tester un jus local immonde à base d’orange, d’ananas, de litchi (jusque là tout va bien) et de céleri !

Mon bus, complet, part avec 20 minutes d’avance. Parfait ! Apres 2h20 de trajet à travers la campagne verdoyante à finir ma nuit, j’arrive assez tôt à Colonia del Sacramento pour pouvoir visiter le village.

Quel plaisir de parcourir les petites rues pavées de cette ancienne cité coloniale. Les petites maisons fleuries encadrent des allées d’arbres à l’ombre rafraichissante. Il fait enfin un temps d’été avec une légère brise marine. J’y serais bien resté plus longtemps si l’embarquement n’était pas si proche.

Il faudra 1h30 au bateau pour traverser les 40km qui séparent Colonia de Buenos Aires. L’eau est marron, nous naviguons sur le Rio de la Plata qui drague la boue du Nord du pays. J’en profite pour enfin acquérir mes premiers coups de soleil en restant sur le pont.

La sortir du terminal est un calvaire. Rien ! Pas une information, pas un plan. Juste des taxis charognards qui attendent l’agneau touristique. Ils ne m’auront pas et je file à pieds vers ce que mes souvenirs d’il y a 5ans m’indiquent comme le centre. Galérant un peu, je finis par tenter un bus jusqu’à mon auberge. Le problème, c’est qu’on doit obligatoirement avoir une carte Sube pour voyager. Et je fais ca comment moi, avec mes 2 sacs et mon air ahuri ? Le passager derrière moi finit par me payer le trajet avec sa carte et refuse que je lui rembourse les 6pesos (0,40€). Un geste fort sympathique. J’arrive à destination après 1h de trajet, les bus de Buenos Aires sont particulièrement lent et la ville étendue.

Au premier abord, l’auberge me fait un effet bizarre, vide, sans âme. C’est un français qui m’accueille et m’explique les 2-3 points à connaitre. Je sais déjà mon itinéraire pour cette unique demi-journée.

Je file en métro jusqu’au centre. La carte Sube coute 25ARS (1,7€) et je charge 50ARS dessus. Les trajets de métro sont à 8,15 ARS et en bus à 6-7ARS selon la destination. Une fois à la Casa Rosada, palais présidentiel rose rougeoyant, je prends un bus ayant inscrit La Boca dessus. Il ne faut pas être un génie pour comprendre où vont et passent les bus ; c’est écrit dessus !

Il ne faudra que quelques minutes pour atteindre le quartier de pécheurs de la Boca. Quartier chaud, quartier portuaire, mais surtout quartier de passion populaire pour le football-roi, avec l’immense Bombonera, antre de Boca Junior, toute de de jaune et bleu. L’autre point phare est le Caminito. Quartier d’artistes, c’est surtout ses couleurs bariolées qui ont fait la renommée de ces quelques rues. Toujours agréables à voir, les couples de danseurs de tango complètent la carte postale. Un point touristique mais inévitable. Il me semble que le quartier a été un peu réhabilité, ou recontrôlé, car il me semble beaucoup plus sûr qu’il y a 5ans.

Le centre-ville, lui, n’a pas beaucoup changé et est toujours très latin avec ses bâtiments, dont le congrès, d’une beauté imposante. Voilà où s’achève ma visite express de la ville. J’essaierais de faire un tour aux parcs de Palermo, demain, à 2 pas de l’auberge, avant de partir pour l’aéroport. Le décollage et la fin de l’histoire sont prévus pour 14h40. Madrid, puis Bruxelles et enfin Luxembourg.

Mais la soirée est encore jeune et la copine de Juan, le propriétaire, me conseille pour une parilla, un restaurant typique de viande argentine. Ce soir, c’est fête !

J’en profite pour changer mes derniers dollars au taux « blue » (non-officiel et plus avantageux) auprès d’eux. La discussionmènera à une surprise amusante : Juan a des origines… Bordelaises ! Il faut certes remonter à 1867 mais quand même ! Il me montre le certificat d’immigration de son aïeule. Origine : Francia, ville : Bordeu. Extra ! Juan Lamot, en prononçant le T. Comme chez nous ! Il me raconte que sa famille vit dans le Pampa, au Nord. Il est arrivé à Buenos Aires il y a 4ans comme banquier avant d’ouvrir et de rénover cette auberge il y a 2mois.

Les gens sont une source inépuisable d’histoire !

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