Dimanche 10/05 Iguaçu/Rio
Dimanche 10/05 Iguaçu/Rio
Un orage tropical s’est finalement abattu sur la ville. Assez violent pour me réveiller alors qu’un e deuxième personne est arrivée dans la nuit. Toujours d’attaque dés 7h, je ne suis pas pressé et profite du petit déjeuner en discutant avec le père, qui gère l’hôtel. Il déplore que les touristes se cantonnent aux villes « à problèmes » comme Rio ou Salvador, et ne profitent pas plus de la tranquillité des villes moyennes. Il est temps de partir et je lui règle les 2 nuits et les 400 pesos argentins (env. 30€) qu’il m’avait gracieusement prêtés hier pour que j’évite les commissions de change. Vraiment sympa !
Point Hostels.com : la famille et Lucas sont très gentils et serviables. L’hôtel est propre, calme, agréable et à 50m de l’arrêt de bus vers l’aéroport, les chutes et l’Argentine. Parfait pour un week-end.
Le bus pour l’aéroport arrive rapidement alors que j’ai prévu (très) large. 2brl (0,60), moins que ce que j’ai prévu, et à destination 20 minutes plus tard. Je flâne quelques minutes avant de passer un premier contrôle de sécurité, puis la zone d’enregistrement (j’ai déjà mon billet), un second contrôle de sécurité plus poussé et enfin le hall d’embarquement, plutôt petit, donnant directement sur la piste. Vol dans 1h, time to relax !
Bem Vindo na Cidade maravilhosa! Rio do Janeiro!
Après un vol sans problème, il me faut comprendre les transports de l’une des plus grandes métropoles du monde. Pour rejoindre l’hôtel, 3 choix s’offrent à moi. Les taxis, plus ou moins luxueux, à plus de 60brl ; les bus directs à 15brl et les transports en commun (BRT) à 7,5brl. Pour m’immerger, je choisis cette dernière : un bus de ville traverse des favelas poussiéreuses sur des voies privées avant de me déposer 45 minutes après au métro Vicente de Carvalho, où il me restera encore 30minutes de transport et 15minutes de marche. Enfin, les 15minutes, c’est si j’avais trouvé l’auberge de suite. Mais j’avais le mauvais numéro en tète et prolonge la marche jusqu’aux premiers abords d’une favela voisine. Pas serein avec mon bardage sur le dos, je retourne consulter les deux militaires armés qui gardent la favela. Rassurant ou non, j’hésite. J’apprendrai plus tard que la favela est pacifiée mais que le quartier voisin de Santa Teresa est agité.
Après vérification, je trouve enfin l’auberge dont absolument rien ne transparait de l’extérieur. C’est un petit havre de calme dans une ville agitée, sur les hauteurs de Gloria, piscine rafraichissante incluse. 50brl la nuit, à peine plus cher qu’à Iguaçu (40) ou Salvador (35). Il n’y a pas trop de monde, juste ce qu’il faut en fait. Ricardo m’accueille et me conseille : le match de Vasco de Gama est dans un quartier dangereux, on va éviter. Le Pao de Acucar ? La nuit tombe dans 1h. On est à 1 mois du solstice et malgré les 28° et le grand soleil, l’hiver approche et la nuit tombe vite.
Je pars donc pour Copacabana. Et c’est… carte postale ! Mais en vrai… La plage est magnifique, entourée de murs verts que forment les montagnes, le pain de sucre d’un coté, le Christ en fond, la brésilienne (pour certaine) conforme à la légende. Je me trempe les pieds. L’ambiance est estivale.
Malgré tout, le sentiment d’insécurité est flagrant. A aucun moment je ne me sens à l’aise. Un homme se fait voler son vélo à 200m et des groupes de gamins fleurissent dés la nuit tombée. Pas de drame, il suffit de faire attention.
Je rencontre un groupe de musique sympa qui mélange rythmes et styles. Je me pose 20 minutes à les écouter, et finis par prendre un CD. Leur son me met de bonne humeur et me donne envie de danser ; le smile ! « Mélange de Culture », un groupe de 7 argentino-bresiliens. Un membre m’explique que le nom français a été choisi par le saxophoniste d’origine, un français.
De retour à l’auberge, je me jette dans la piscine. Quel pied, quel luxe ! Prendre chaque petits instants ; car personne ne nous doit rien !
Je discute foot (qui passe en boucle à la TV) avec Ricardo, brésilien, Zeno, un suisse ici depuis 2 mois et Joni, portugais arrivé il y a 1mois. Tout trois travaillant ici. Ils me proposent de partager leur repas, pates et salade. Parfait ! et quelle gentillesse !
N’ayant pas vraiment de plan pour ma visite de Rio, ils me conseillent quelques lieux. Tout dépendra du temps qui s’annonce maussade.
Il fait tellement bon sur cette terrasse, un peu de Jamiroquai en fond sonore. Le chat de la maison, affalé à coté, semble d’accord.
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