Jeudi 7/5/2015 Paris/Lisbonne

Et si je retraversais l’Equateur. La 5eme fois. Dans un sens inédit. L’Atlantique. Une touche de soleil jaune, le vert couleur tropicale, tout un monde, tout un esprit. Presque un continent, la fête et le carnaval. Bem Vindo ao Brasil !

Stressé depuis quelques jours : les pilotes de la TAP sont en grève. Il me faudra pourtant atteindre Lisbonne pour m’envoler vers Rio. Après plusieurs heures passées à étudier les différentes possibilités, je décide de partir tant bien que mal pour Orly. 4h à l’avance. Mon vol de 20h35 n’est pas confirmé, contrairement à celui de 18h. « Il est plein » m’avait affirmé une opératrice hier. Tentons !

A l’aéroport, j’attends des nouvelles prés des comptoirs de la TAP en discutant avec un businessman portugais, quand un manager de la compagnie s’approche de nous et nous demande nos destinations, alors que nous expliquons nos craintes. Après 5 minutes, il revient en courant et nous dit de le suivre : 5 personnes ne se sont pas présentées sur le vol de 18h ! Changement de billet, enregistrement en urgence et sprint à l’embarquement qui ouvre juste. Un coup de bol, sur un coup de poker !

Le vol vers Lisbonne sera sans problème, entouré par un portugais bodybuildé qui semble à l’étroit dans son siège, et un groupe de France en enterrement de vie de garçon qui se verra offrir une bouteille de Cava par le pilote. (Heu… il est tout seul le copilote là ?!?).

Allez, 2h30 à combler avant l’embarquement pour 10h de vol vers Rio. A noter que la zone internationale est vite lassante, et que la zone d’embarquements hors Union européenne est à mourir d’ennui…

1/ On m’avait mis en garde contre le sandwich de la TAP : On ne peut pas dire qu’il soit si mauvais, il faudrait pour cela qu’il ait du gout. Quant au concentré de prune, avant 10h de vol, je vais passer mon tour.

2/Pour être honnête, je ne ressens pas encore l’excitation de ce voyage. Encore un peu de stress à évacuer. Mais une fois face au hublot, les amarres s’arrachent.

3/Il y a un vol pour Luanda en Angola en même temps. Exotique !