Samedi 16/05 Salvador de Bahia

Journée lente, très lente pour cette dernière sur le sol brésilien. Bahia ne m’enchante pas et je farniente jusqu’à midi alors que dehors les averses se succèdent.

Point Hostels.com : Edu est extrêmement gentille. L’auberge est propre et dans le centre historique. Ca manque d’un petit déjeuner.

Les éclaircies donnent des couleurs au pelourinho. Je me laisse happer par un vendeur à la sauvette  qui « m’offre » un collier et un bracelet. Offert si j’achète un second collier en « argent » à 70BRL (20€). La négociation commence et la discussion dérive sur sa famille de pécheurs et sur le foot. Quand je lui dis que je suis français, il me réplique qu’il suit un peu les girondins (je n’ai aucun signe distinctif sur moi). Allez, t’as gagné ton argent mais je ne monte pas au dessus de 20BRL. Deal !

Pour midi, il me reste une spécialité à tester. L’Acaraje est un beignet fourré avec mélange chaud (oignon, crevette, manioc ?) et une sauce pimentée. Ca tient bien au corps ! J’ajoute en dessert un beignet frit à la banane.

Je me balade sans but, visitant quelques galeries pendant les averses et profitant des rayons de soleil pour suer à grosses gouttes. Cette moiteur suffocante m’épuise, surtout moralement.

Je me rebooste en revenant vers l’auberge. Je veux repasser dans le supermarché que m’avait montré Edu pour les petits-déjeuners. Leurs jus de fruits frais sont exceptionnels. Ils choisissent les fruits sur l’étale avant de les presser. A prendre sans glace ni sucre, déjà naturellement.

Il est temps, bien à l’avance, de partir pour l’aéroport. A nouveau 2h de trajet, mais cette fois coté mer. Ca change !

Bon, 6h dans un aéroport comme celui de Bahia, c’est long. Je suis sociable ce soir et je discute religion avec 2 brésiliennes, des témoins de Jehova. Intéressante discussion qui ne vise aucune conversion, ni d’un coté, ni de l’autre.

Je me tends passablement 1h plus tard au passage de la sécurité. Non, d’abord Miami. Non, d’abord Madrid. Apparemment, ces abrutis ne sont pas fichus de faire passer la sécurité et les douanes à 3 vols internationaux… Et si le chiard qui gueule à mes cotés ne s’arrête pas, ca va tourner au meurtre !

Embarquement et le retour, via Lisbonne où je passerai l’après-midi de demain.

S’il fallait faire une synthèse, je dirai que j’ai été fasciné par la majesté des chutes d’Iguaçu. Rio est un passage splendide et obligé qui fut plein. Mais c’est surtout l’auberge et son ambiance qui ont fait exploser la cote. Quant à Bahia… disons que c’est fait. Il y a beaucoup à trouver aux alentours de ces villes, et surtout, surtout, si le soleil est de la partie.

Décollage imminent. L’avion est moderne et j’ai obtenu 3 sièges pour mieux dormir (« C’est mon anniversaire, vous pouvez faire un geste ? »). Allez, retour dans l’hémisphère Nord dans quelques heures.