Dimanche 18/02 Galápagos

Dimanche 18/02 Galápagos

Encore un peu fatigué ce matin ; la nuit n’a pas été des plus reposantes, entrecoupée de réveils. Ce matin, à 6h, le jardin est calme, des oiseaux jaunes et des colibris volettent de fleur en branche. C’est un régal. Tout comme le petit déjeuner servi par la femme de Geraldo. Mauvaise surprise par contre sur la note : les trajets de et vers l’aéroport coutent un bras (25$ – 20€ AR). Avec le poulet d’hier et la chambre, j’en suis à 80$ (70€). A savoir que la monnaie locale est le dollar américain, l’ancien Sucre bolivarien ayant été décomissionné. Tout ça reste plus cher que prévu…

Je profite du trajet pour discuter avec Uye, mon taxi depuis hier. Il a une femme et 2 gosses qui vivent dans un petit village à 1h deQuito. Il les voit peu car il travaille toute la semaine pour pouvoir enfin s’offrir son propre taxi. Pour le moment, il est employé et ne possède pas son outil de travail. Il gagne à peine plus que le salaire minimum ici (300$) alors qu’une voiture coute 15000$ pour une simple. Les taxes à l’achat dépendent du type de voiture : une Mercedes, considérée comme un luxe, sera plus taxée qu’une Chevrolet, plus basique. On passe rapidement sur la corruption ; il parait désabusé du présidentCorrea. Les richesses du pays, entre les mines des Andes et l’Amazonie, ont été vendues aux Chinois et aux Américains. Quoi qu’il en soit, « suertepor su projecto ! »

Il fallait bien arriver 2h à l’avance à l’aéroport. Unelongue file d’attente s’étend devant le centre de transit aux Galápagos. Il me faudra 45minuts et 20$ pour obtenir ma carte de transit. S’en suit le contrôle environnemental puis le contrôle de sécurité. 10minutes tout au plus pour ces dernièresétapes.

Mon vol de la TAME est annoncé avec 10 minutes d’avance. Il partira donc avec 10minutes de retard. Les vols sud-américains…

Un avion de CargoLuxdécharge sur le tarmac. Le Luxembourg me suis partout !

Ma première impression des Galápagos à la fin de cette journée est plus que mitigée. Mais c’est surtout ce sentiment de n’être qu’une vache à lait qui prédomine.

L’avion atterrit sur l’ile de Balta, grillée par la sècheresse. A peine arrivé qu’il faut ressortir 100$ de droits d’entrée (après les 20$ de Quito). Une navette (gratuite) dépose au bout de 20minutes à l’embarcadère qui permet de traverser un chenal d’une centaine de mètres. Et hop ! 1$ demoins. Il faut ensuite 1h de bus et 3$ de plus pour rejoindre la capitale PuertoAyora. C’est un gros village au charme gâché et le point de départ des ferrys vers les autres iles. 1 dernier dollar pour le taxi du terminal vers le port, que je partage avec 2 français.

Pour ferry, il faut entendre un petit yacht où 16personnes peuvent prendre place apres avoir payé les 0.5$ de taxiboat. Il faudra encore 30$ (55$ avec le retour) pour rejoindre Santa Isabella, une ile plus sauvage. Il restera encore 1$ de taxiboat jusqu’à l’embarcadère et 10$ de frais de débarquement…

Oui, c’est joli et sauvage.Mais à force de prendre les gens pour des cons, ça va se voir !

Des lions demer, presque doux et des iguanes, vestiges préhistoriquessont alanguis près des quais. Mais c’est surtout sous l’eau que les Galápagos se vivent. Je réserve une excursion pour mardi (déjà complet pour demain). Et 120$ de moins. Je commence à ce moment-là à être à bout. D’autant que le mec qui me loue la chambre me redemande une partie déjà payée (pré autorisation mon cul !). Tout est cher ici, et je ne m’étonne qu’à moitié de découvrir une chambre très moyenne pour 60balles la nuit… Pas de distributeurs sur Santa Isabela. J’avais fait le plein de billet à PuertoAyora.

Le village de PuertoVillarmil demeure particulièrement sauvage et beau, avec sa longue plage que j’arpente au coucher du soleil. Je me détends un peu et essaie de lâcher prise. Je ne suis parti que depuis hier après tout.

Demain sera improvisé. Toutes les excursions qui m’ont été proposées ne m’attirent pas et j’avais un début de hargne à l’idée de lâcher encore 50balles pour ces conneries. D’autant que même la rando autour du volcan an centre de l’ile s’est tout d’un coup transformée en « On y va, on revient mais on s’arrête au sommet ». J’appelle pasça de la marche mais un vulgaire PPP (Payer, photographier, partir). Au mieux je louerai un vélo et un masque de plongée.

La rue principale regorge de petits restaurants à l’air sympathique. Par regorger, je veux dire 5-6… Un menu à 8$ sans prétention mais nourrissant. Ça se transforme toutefois en 13$ car le jus de papaye, absolument excellent, les taxes et le pourboire ne sont pas inclus. Çadevient lassant…

Je comprends désormais les croisières de 4/5jours qui débutent à 1000balles. C’est proportionnel !

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