Jeudi 22/02 Quito
Jeudi 22/02 Quito
En fait, les Galápagos seraient un paradis s’il n’était pas géré par les Equatoriens. J’y ai vu une nature exceptionnelle dans un cadre presque intouché. Mais ces connards ont le talent de gâcher un bon moment en demander toujours plus. En voyageant en sac à dos, sans tour operator, c’est usant. Du coup, le mieux pour profiter sans souci, ce sont les croisières organisées. Plus d’argent pour les touroperatorsétrangers, moins pour les locaux, mais qu’ils restent pauvres et qu’ils aillent se faire foutre !
Mon problème d’avion ne s’est pas arrangé. C’est 470$ pour régulariser. Comme par hasard un fois coincé aux Galápagos. Bien sûr que je vais payer trou d’uc, j’vais pas rentrer à la nage ! Au final, ça ne sera « que » 370$ (300€). Le prix d’un nouveau billet. Ah tiens, la régularisation n’est plus obligatoire ? Magouilles…
En espérant que cela se passe mieux une fois de retour sur le continent…
Point Booking.com : HostalGrandMar est moyen en tout, un petit plus tout de même pour la terrasse et le petit déjeuner, correctes.
Une longue journée de transport l’attend. On n’est pas à l’abri de nouveaux rebondissements !
Il m’aura quand même fallu une tablette complète de chocolat organique équatorien à 75% cacao pour me calmer. Je retrouve plusieurs personnes qui ont fait l’aller en même temps que moi. 5jours semblent un bon timing pour voir l’essentiel ici. L’avion va faire escale à Guayaquil sur le retour ; 3h20 au lieu des 2h, avec 1h de décalage depuis les Galápagos (pour la France +7h des Galápagos, +6h de Quito). Je devrais atterrir vers 17h. Mon bus de nuit vers LagoAgrio, la capitale de la province de Sucumbios en Amazonie, et départs de mon trip de 4jours dans la forêt, ne part qu’à 23h pour 7h de trajet de nuit. On the road again !
Selon le guide de la TAME, mon futur Ecolodge en Amazonie, Siona Lodge, fait partie des 10meilleurs du pays. C’était le choix de remplacement de mon agence, je ne vais pas me plaindre.
Je suis plutôt fier de ma capacité à rebondir, à me projeter vers le positif. Un coup de colère et on passe à autre chose. Je sais que dans quelques jours, j’aurai oublié ces péripéties et je me souviendrai avoir nagé avec des lions de mer et des tortues géantes ! Keep up !
Ouf, j’y suis ! Au centre de Quito, dans la Mariscal, le coin des clubs, des bars, des auberges et du départ de ma navette. C’est finalement assez simple d’arriver à Quito depuis l’aéroport. Le plus important est de savoir dans quelle partie de la ville se trouve l’auberge. La ville est toute en longueur sur 10km avec 3 terminaux de bus au Sud (Quintumbe), au Nord (Carcelen) et au centre (Rio Coca). Une ligne de bus pour chaque terminal (2$). (Pour info, les taxis c’est 25$ et la navette privée vers le Nord 8$. J’ai toutes les infos pour mes prochains vols). Le trajet prend environ 1h et passe par les collines de la ville jusqu’à s’élever à 2800m sur le plateau principal. Le décor est très accidenté avec des ravins qui plongent des collines, les volcans de +5000m en fond. Du terminal Rio Coca, tout se complique. Surprenant car il y a 2 avenues principales et parallèles qui traverse Quito. Le problème est de prendre le bon bus, et surtout dans la bonne direction ! Je me trouve dans cette galère avec Sydney, une allemande sur le retour des Galápagoségalement. Aprèsêtre montés dans le mauvais bus, des locaux nous indiquent comment retourner au terminal, d’où nous prenons enfin un bus qui longe l’avenue du 6decembre. Bon, ce n’était pas le bus indiqué mais nous arrivons malgré tout dans la Mariscal. L’épreuve suivante sera de trouver l’auberge de Sydney. Nous visiterons la moitié du quartier, animé, avant de le trouver là où nous étions au début… Il me reste 4h à tuer !
Entendre Papaouté de Stromae, version latino dans un bar du coin est une expérience en soit ! En fait, s’en suit toute une partie de l’album dont Formidable, Alors on danse…
Le temps a bien changé ici. J’ai quitté les 30°C et le soleil des iles pour perdre une quinzaine de degrés sur le plateau andin et retrouver la pluie. Cette dernière devrait me suivre en Amazonie mais avec un retour de la chaleur.
Sydney me rejoint pour diner et un verre. Nous discutons voyages, backpack et vie en général autour d’un Locro de papa con queso y aguacate, une soupe traditionnel équatorienne aux pommes des terres, fromage et avocat. Un bon plat et une bonne soirée. Nous nous quittons alors que je dois prendre mon bus pour LagoAgrio.
Celui-ci est pas mal du tout et j’ai 2sieges pour moi. 7h de bus et les 4jours en Amazonie commenceront !
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