Lundi 19/02 Santa Isabela
Lundi 19/02 Santa Isabela
L’avantage de ma chambre, c’est qu’elle est au dernierétage d’un petit immeuble de 3 unités. Pas de volet ici ; le soleil rentre flamboyant dès 6h du matin. M’étant endormi comme une masse à 22h, je suis frais, dispo et de bonne humeur. Le footing matinal sur la plage est un régal. Il n’y a personne. Ils sont tous soit déjà en excursion, soit encore endormis.
Il n’est pas 8h et le soleil tape déjà. Je me jette à l’eau, l’es vacances commencent.
Et elles commencent avec un coup de soleil général. JE BRULE ! Même sur l’équateur, les nuages ne sont pas une protection… La journée aura toutefois eu la vraie couleur des Galápagos ! Après le petit déjeuner, je passe louer masque, tuba et palmes. 10$ encore mais la seule depense de la journée avec le diner. Je pars pour la Concha da perla, à 15minutes à pied du village. C’est une piscine naturelle protégée de l’océan par un récifcorallien. Quelques poissons multicolores et des passages sympas mais ce sont surtout les lions de mer (des otaries) qui rendent le moment extra. Si les gros restent à dormir sur le ponton, les petits jouent entre eux. L’un d’eux viendra même virevolter autour de moi quelquesminutes. Ils ressemblent beaucoup à des chats dans leur comportement. Jusqu’à la moustache ! l’eau està 25°C et j’y passerai la matinée.
Dans l’après-midi, je décide d’aller marcher jusqu’au Muro de las lagrimas, le mur des larmes. 3h AR avec un bon rythme, chaussure fortement conseillées. Ce n’était pas ma priorité mais je le recommande fortement. Tout d’abord, pour la valeur symbolique du lieu. L’immense mur de roche volcanique faisait partie de l’enceinte du centre pénitentiaire d’Isabela de 1946 à 1959 qui n’avait rien à envier au bagne de Cayenne. Ensuite, le chemin se poursuit par une courte mais raide ascension qui mène à un superbe panorama. L’intérieur de l’ile a été façonné par les coulées de lave qui ont formé une vaste plaine en pente douce au pied du volcan. De l’autre côté s’étend le Pacifique et certaines iles de l’archipel sont encore visibles. Entre les deux, le petit village de PuertoVillarmil, quelques rues, un embarcadère et une immense plage de sable, chose rare. Il serait intéressant d’imaginer ce qu’on put apercevoir les premiers explorateurs ou simplement Darwin à la vue de ces iles…
Mais que seraient-elle sans leur emblème, les tortues géantes des Galápagos. Et c’est là le principal intérêt de cette randonnée. A mi-chemin, le tracé s’éloigne de la cote et rentre dans lesterres par le Camino de las tortugas, le chemin des tortues. J’en croiseraipeut-être 5 ou 6. Immenses, puissantes, vestiges de l’Histoire, lentes et calmes comme les vieilles dames qu’elles sont. Il y a une certaine magie à se trouver en face d’elles.
Un dernier avantage ? c’est GRATUIT ! (Et c’est assez rare pour le souligner).
Sur le retour, je m’arrête sur une petite plage déserte. Je suis pourtant loin d’être seul : une bonne cinquantaine d’iguanes ont élu domicile ici. Du chemin, ils ne laissent qu’un petit mètre pour passer. Ils sont chez eux !
« Welcome to Iguana, gringo ! Wannasomeplayita ? »
Pour finir la journée sur un peu de fraicheur et pour calmer mes coups de soleil, je repars me baigner à la Perla. En fin d’après-midi, la marée est haute. Les coraux sont moins visibles et il y a plus de monde.
Au final, j’aurai des photos pas mal de cette première vraie journée de découverte. Celle de demain devrait êtreégalement riche, mais je suis déjà heureux de tout ce que j’ai vu aujourd’hui.
Pour le diner, je retente un menu à 8$, mais dans un autre resto. Celui d’hier avait au moins la décence de faire un plat moyen… Ce n’est pas ici que je découvrirai la cuisineEquatorienne…
PS : mon agence pour l’Amazonie m’a normalement trouvé une excursion de remplacement. A confirmer demain.
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