Lundi 5/3 Tayrona

Si l’on reste sur la cote Caraïbe, le logement a grandement changé pour cette nuit.

La soirée hier s’est petit à petit animée. Nous discutons avec un allemand et une vieux suisso-salvadorien. Un jeu de flip-flop est lancé. D’un coté une ligne de quatre français et deux belges. De l’autre, le reste du monde. Le but, finir sa bière et la retourner d’une pichenette. On laisse espérer nos adversaires un manche avant de remporter les deux suivantes eet le match. Facile !

Réveil en forme ce matin malgré les cocktails, les bières et les shots. Je pars courir 40minutes sur une plage deserte et toujours superbe. Un dernier plongeon rafraichissant dans la mer et je rejoins Flo pour le petit déjeuner autour de la piscine. Fruits frais, œufs, jus et thé pour attaquer la journée. C’est presque à regret que je pars de cette auberge. Point Booking.com : bon rapport qualité/prix, superbe environnement et ambiance sympa, proche de la plage. Ce serait presque parfait si c’était mieux indiqué.

On part vers 11h pour prendre le bus direction le parc de Tayrona à 1h de Palomino. C’est un parc naturel géré par les indiens Tayrona. On y accède par des chemins de randonnée dans la foret. C’est magnifique mais en plein cagnard, je sue comme un porc (instant poésie…). Les plages s’étalent entre une mer turquoise et la Sierra verdoyante. Le paradis n’est toutefois pas donné : 44500COP (12€) l’entrée du parc puis 25000COP (8€) pour un hamac. Les « bons » campings sont déjà pleins car proches des zones de baignade autorisée ou avec de meilleures conditions. Notre camping est très (très) basique. Deux toilettes pour 100 et une seule douche. Les deux dans un état déplorable. On est au fond du parc, c’est l’aventure ! L’avantage c’est que nos hamacs sont dans un coin au fond du camping. Il y a énormément de français.

Le reste de l’après-midi, nous le passerons à ester l’eau et le sable de la plage proche d’Arecifes. Seules les plages ferlées par une baie ou un récif sont autorisées à la baignade, à cause des forts courants latéraux. Le décor est toujours paradisiaque et on se met en mode repos.

Le prochain challenge va être de trouver à manger dans le camping ou celui d’à coté sans tomber malade. Les conditions d’hygiène sont au niveau du camping et plusieurs personnes sont revenues malades de la cote. Inch’Allah !

Résultat des courses, nous avons tenté le camping d’à coté. L’hygiène y est bien (extrêmement) meilleure dés le premier coup d’œil. Les prix de la carte étaient trop élevés pour nous mais le serveur nous rattrape avec le menu du jour : soupe de poisson, poulet, salade, patacones, riz-coco, jus de fruit et dessert pour 28000COP (8€). Il n’y a pas photo, c’était la solution parfaite ! Je me renseigne pour curiosité sur les hamacs ici : 33500COP (10€) soit 8500 (2,5€) de plus. Pour ca, on va vivre notre aventure cette nuit sans souci, mais pour la nourriture, on aura préféré miser sûr !