Samedi 17/02 Quito
Samedi 17/02 Quito
C’est une expérience que je vis aujourd’hui. La classe Affaire de KLM, c’est comme un dimanche après-midi dans son canapé, la table dressée.
Après une nuit correcte, un lever aux aurores, je profite du salon VIP de KLM. Blindé à cause de plusieurs vols pour les USA, j’en profite toutefois pour m’installer confortablement dans un fauteuil, une tasse de thé offerte. Boissons et nourriture sont gratuites et à volonté dans le salon.
Il est temps de m’installer dans mon salon volant. Je suis le 2eme dans l’avion. La Classe Affaire compte 30 sièges là où 60 rentreraient en Economie. La place est large, isolée et arrangée pour se sentir bien au large. Je n’aurai pas devoisin sur ce vol, ni juste à ma droite, ni devant ou à ma gauche. Plusieurs rangements et deux grandes tablettes ; en face, un écran de 30cm.
Si cet arrangement est déjà un privilège, c’est le service à bord qui fait la réputation de cette classe. Je suis accueilli par une coupe de champagne pendant que les autres passagers embarquent. Peu après le décollage, je lance un premier film avec un verre de Chemin Blanc, vin sud-africain et du gouda hollandais servi dans de la porcelaine de Delft.
Ce n’était qu’un apéritif avant que le repas ne soit servi. Toujours assis dans mon canapé du dimanche, le Chef propose un déjeuner de trois couverts digne d’un restaurant. La nappe est mise sur la tablette et accueille du saumon fumé sur un lit de nouilles de riz à la japonaise en (divine) entrée. Le plat sera un excellent roulé de poulet au risotto. Pour finir en beauté, une mousse chocolat-noisette et une coupe de fruits.
Chaque plat est accompagné de son vin à la carte : un blanc de Loire en entrée, un rouge chilien sur le plat, un moelleux australien en dessert. Thé et eau à discrétion.
E service aura duré 3h environ sur les 11h de trajet que je termine en sirotant un Highland Park 12ans d’âge qui m’aidera à m’endormir.
Le siège s’incline à 180°, formation lit, parfait pour digérer et faire une petite heure de sieste.
Il reste 3h de vol alors que j’’écris ces lignes devant la sublime tragédie du Crime de l’Orient Express d’Agatha Christie. Nous survolons alors les Caraïbes. Bientôt un dernier snack, un dernier film et la fin de l’expérience. Quitter le confort du salon, pour débuter l’aventure Equatorienne ! Life is out there !
Le décalage horaire est en train de me frapper de plein fouet. Il est 20h ici, mais 2h du matin en France. Je ne suis pas loin du tour du cadran. J’ai aussi les jambes lourdes après 11h de vol. Si je fais une embolie pulmonaire ce soir, on saura pourquoi ! En tout cas, je ne ressens aucun effet du Sorroche, le mal des montagnes, très rependu dans les Andes. Ni essoufflement, ni rythme cardiaque élevé, ni fatigue supplémentaire.
Pas de stress. Le passage frontière s’est fait en quelques minutes avec un joli tampon marron. A l’arrivée m’attend Gilberto, le propriétaire de maison d’hôtes « nature » proche de l’aéroport. Je repars tôt demain matin ; j’évite donc les 40minutes jusqu’à Quito. La maison est superbe, faite de bois et décorée dans le style équatorien. Je jardin fleuri régale les yeux. En fond, les volcans andins et le plateau de Quito. Ma chambre se trouve dans une petite cabane joliment décorée de boisure.
Une famille de 5francais est arrivée en même temps que moi et part pour 15jours dans les Galápagos. Sur le tard, ce seront des québécois qui viendront diner.
Je discute pas mal avec Gilberto. Quand il apprend que mon trip en Amazonie a été annulé, il me propose directement d’appeler des connaissances. Faute de réponse (il est déjà tard), il me montre quelques autres propositions sur internet. Je suis désormais sûr de trouver de quoi faire pour ces jours-là. Je n’en avais jamais vraiment douté…
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