Mercredi 24/03 Puerto Escondido
Mercredi 24/03 Puerto Escondido
Soyons clairs, je n’aime pas Puerto Escondido. Je n’y serais pas resté 4 nuits si je n’avais attendu l’arrivée d’un ami ce mercredi. Je n’aime pas pour deux raisons distinctes : la ville n’a rien à m’offrir d’autre que des plages, certes jolies mais qui ne valent pas Mazunte ou San Agostinillo. Hormis la petite anse de Carrizalillo, au décor paradisiaque, et la plage de Zicatella, longue bande de sable parfaite pour le footing, le reste me laisse de marbre. Il y a bien du surf (je suis nul), des excursions baleines et dauphins (la barre après la Baja California est bien trop haute pour que je dépense 50$ ici), du plancton bioluminescent (c’est la pleine lune, donc inutile). Il reste la libération de tortues, à laquelle j’assiste le premier soir, un peu nostalgique. Je pensais proposer mon aide. Mais j’ai renoncé en voyant le nombre de volontaires déjà présents et l’organisation bien rodée qui tourne à l’attraction touristique (toute proportion gardée). Je passe donc la plus grande partie de ces quatre jours entre un footing, de la lecture, un petit tour à la plage et la préparation de la suite du voyage.
L’autre cause de mon désintérêt est mon humeur. Sur une plage de surfeur, je suis au creux de la vague. Rien ne m’intéresse ici, ni l’endroit ni les gens. Il me faudra 3 jours pour décrocher un mot à l’auberge. Un rien m’énerve dans le dortoir. Ca arrive dans tous les voyages au long cours. Ce moment de décompression qui questionne, remet en cause. Ce besoin de s’isoler un peu, pour mieux repartir.
Je me connais. Et il me faudra simplement réserver et valider un trip de cinq jours dans la jungle à la fin du mois, de prendre mon billet de bus de Puerto Escondido à San Cristobal de las Casas ce soir, pour avoir de nouvelles perspectives et repartir de l’avant. Un petit déjeuner croissant/chocolatine et jus de mangue frais me requinquent. Plusieurs discussions en anglais et espagnol avec d’autres voyageurs à l’auberge me remettent sur les rails. Il m’aura fallu trois jours. I’m BACK !
Je galère un peu à trouver un logement à San Cristobal. Les hôtels ne répondent pas à mes emails et mon cœur balance entre le dortoir habituel et bon marché, et de bonnes nuits reposantes dans de petites posadas. Plus j’attends, plus le choix se réduit.
Ici, l’auberge Paziflora a le mérite d’être propre, centrale et avec un bel extérieur. Plusieurs détails problématiques dans les dortoirs mais mon humeur me rend tatillon.
La suite, vite !
PS : Niveau transport depuis Mazunte, il m’aura fallu prendre un colectivo jusqu’à San Antonio et la route principale pour 15 pesos (0.60€), puis un van pour 1h et 50 pesos (2€). Efficace et surtout plutôt simple bien que rien ne l’indique.
Pour le trajet vers San Cristobal, ce soir, c’est une autre pair de manches : 13h de bus de nuit m’attendent. On the road again !
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