Jeudi 4/2 Toronto/Panama City
C’est là qu’on commence à s’amuser ! Je suis en overbooking sur le vol Toronto-Panama, et j’attends que l’équipe arrive pour résoudre ce léger souci. Ce n’est pas comme si j’étais de l’autre coté de l’Atlantique avec un vol retour dans 15 jours partant à 8000km d’ici.
Nuit courte à cause du décalage horaire, lever à 3h puis à 5h. Le petit déjeuner de l’hôtel est super copieux avec des œufs brouillés, saucisses et toutes les petites choses habituelles. L’hôtel quant à lui est assez bruyant mais propre. Ca reste un motel vieillot d’aéroport.
35 minutes pour passer la sécurité ; c’est le jour de grand départ avec des vols « vacances » vers Ste Lucie, la Jamaïque, les Caïmans, le Panama… Et pour celui-là, on verra dans 1heure !
Finalement… BIENVENIDO EN PANAMA ! Car, oui ! Je suis bien arrivé. Une correspondance en retard et des sièges se libèrent. Coup de bol ! Quoi que la proposition d’Ait Canada de me faire partir demain contre une compensation de 800CAD, plus nuit d’hôtel, n’était pas forcement moins avantageuse.
Je ne vole pas vraiment avec Air Canada, mais avec Air Canada Rouge, la version « tout-payant »… Pour 6h de vol dans un avion moyen-courrier sans le service habituel, c’est long. Je prends finalement l’Ipad avec es films préchargés pour 10CAD. C’est certes peu, mais pour une Major, c’est moyen…
Les vacances me frappent en pleine face à la sortie de l’avion avec une forte chaleur humide sous un soleil plombant.
Après avoir obtenu mon tampon panaméen (et hop le 34eme pays!), je passe la porte automatique du hall d’arrivée, là où tout commence. Les taxis sont bien moins agressifs que ce à quoi je m’attendais. Surement car l’aéroport est fait pour eux. La ville est à prés d’une heure de route et rien n’indique d’autres moyens de s’y rendre. Je sais qu’il y a un bus, et je profite de l’échange de devises pour me renseigner. Rien de plus simple : au fond du couloir de droite, sortie du terminal international, contourner le petit café, traverser le parking « employés », continuer jusqu’au rond point. Enfin, quand vous avez réussi à traverser la voie rapide en vie, il faudra encore repousser les 2-3 taxis (plutôt facile) et sauter dans le bon bus (difficile car il n’y a pas d’autres indications que ce que gueule le rabatteur). « Corredor Sur » pour rejoindre la cote et le quartier touristique jusqu’au terminal de bus d’Albrook (ca c’est pour demain). 2,5USD (2,3€), soit 10 fois moins que le taxi. Et j’arriverai à l’auberge avant 2 gars de mon avion. Une bonne dose d’immersion en plus.
Panama City, ou du moins le quartier international de Marbella, ressemble à un mix de Rio pour la forme de son front de mer, et Miami par ses grands buildings blancs et bleus et son architecture. La ville est un immense chantier. Il ne faut bien sûr faire aucun lien entre opacité bancaire, constructions à foison et blanchiment d’argent… Ou alors ils ont compensé la politique HLM de Levallois-Perret, j’hésite…
Sans avoir le coup de cœur, la ville est agréable. D’autant que le quartier de Marbella me parait sûr et que la brise rafraichit l’ambiance. Je plonge dans la piscine de l’auberge afin de confirmer à mon cerveau que je suis bien parti pour 15jours de vacances sous les tropiques.
Je devrais trouver un synonyme à « agréable » car c’est également le qualificatif de la soirée. Après avoir partagé un menu Pio-Pio (fast food de poulet avec riz et soupe) avec le chien de la maison, et échangé quelques mots avec Owen, un canadien en voyage avec sa copine, je passerai le reste de la soirée sur la terrasse de l’auberge, au bord de la piscine, bercé par la brise d’été, un verre de jus de mangue frais en main.
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