Mercredi 10/02 Boquete/Bocas del Toro

Mercredi 10/02 Boquete/Bocas del Toro

Une bonne nuit. Je me suis effondré à 9h dans mon lit et une banda bourrée n’aurait pu me réveiller. A 6h, je suis en forme. Check-out et départ pour Bocas del Toro sur la cote caribéenne sous la pluie.

Point Hostel.com : Une seule nuit mais bon lit et environnement sympa.

Le trajet de Boquete à Almirante dure 4h à cause de la pluie. Nous traversons d’abord les montagnes avant de passer la vallée des bananes puis la baie de Bocas. Il n’y a que des touristes dans cette navette directe. Par les transports publics, ce serait 2 fois moins cher mais 2fois plus long.

A Almirante, les locaux se jettent sur nos sacs pour servir de porteurs sans nous laisser le temps de descendre. J’arrache mon sac et pars vers la petite cabane qui sert d’embarcadère. Là encore, la pression du mini-service à 1$. Je file un peu au gars du bateau pour que mon sac passe dessous, à l’abri de l’eau.

Le trajet de 30minutes à travers la baie est plutôt sportif et je lute avec la bâche pour ne pas prendre une douche d’eau des caraïbes.

Bocas del Toro est une région d’iles et nous arrivons sous la pluie à Isla Colon, la principale. Un burger, bon mais cher, dans cette mini-ville touristique qui tranche de la pauvreté d’Almirante, et je pars à la recherche bateau-taxi pour l’ile de Solarte où se trouve mon auberge.

On veut bien m’y conduire (trop aimable…) mais il faut attendre car je suis seul, et qu’il pleut, et qu’il y a des vagues…

Après 45minutes, le taximan sent ma démotivation. Il pleut toujours mais propose d’y aller quand même. La barque ne fait pas plus de 2,5m et n’est pas  couverte. Il me couvre, avec mon sac, de sacs-poubelle, pour m’étanchéifier un peu. Après un bref « ecopage », c’est parti pour 5 grosses minutes à travers la baie. Et dire que certains payent une attraction pour être baladés à grande vitesse sur l’eau… Moi j’ai juste à prendre un taxi ! Je m’accroche à la planche de bois qui sert de dossier, alors que le gars navigue entre les vagues. « C’est un bon capitaine » qu’on m’a dit ! Le capitaine du Titanic aussi…

Arrivé sain, sauf et trempé, je découvre sous la pluie une superbe auberge nichée dans la forêt en bord de mangrove. Sans ce temps pourri, ce serait un petit paradis.

Rien à faire par ce temps. J’en profite pour me reposer. Je discute un peu avec une Malaisienne qui a vécu en Savoie, puis avec un américain de San Francisco avec qui j’échange des conseils sur Boquete contre d’autres sur le passage de la frontière.

Vu qu’il n’y a absolument rien autour de l’auberge, ils proposent le repas. Nous mangeons tous ensemble sur la terrasse couverte, face à la mer.

Je finis la soirée à discuter et jouer aux cartes avec Mess et Iring, un couple de jeunes danois en vacances, qui repartent samedi vivre à malaga. Une bonne atmosphère qui compense le temps toujours degueulasse !

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