Samedi 6/2 Panama City/Boquete

Une longue, très longue journée… Et pourtant, je n’ai pas fait grand-chose, hormis traverser le pays.

Hier j’ai passé la soirée à discuter avec d’autres voyageurs en partageant bières et pizza : 2 hollandais qui rigolaient de leurs amis ayan des enfants (Harold et Bart), 1 irlandais se moquant de son accent (Jon), 1 allemande en plein décalage horaire (Lio) et une néo-zélandaise (Kate). Une bonne atmosphère autour de la piscine. Le genre de moment qu’on recherche en voyage.

Point Hostel.com : très bien situé, une vraie atmosphère backpack, avec la piscine pour se détendre après une journée de marche. Staff sympa et chien gourmand (mais sage).

Lever 6h pour prendre le bus vers Boquete, à l’autre bout du pays. Je me suis chauffé pour le bus de 8h, mais je commence à douter quand je vois la file au guichet, alors qu’il n’est pas encore 7h. 35 minutes plus tard, j’ai mon sésame. Direction le quai où il faut encore payer 0,1$ pour passer. Allez comprendre après les 15,25$ du billet. Niveau bus, on passe à un autre niveau : moderne, propre, silencieux. De quoi passer les 7h du trajet tranquille.

7 heures ? J’ai dit 7heures ? Ca, c’est sur le papier. Les transports latino-américains ne seraient pas funs s’ils étaient à l’heure. Après 3h dans les bouchons du samedi de carnaval, on commence enfin à rouler. C’est sans compter sur la pause repas, les 2 contrôles de police (passeport et bagages), et les bouchons avant David, ma première étape. A 18h je saute dans le fameux bus de Boquete. A l’arrière du terminal, c’est un vieux bus scolaire américain tout jeune qui entasse locaux et touristes, direction la cordillère d’Amérique centrale. Et notamment le volcan Barú, que je suis sensé escalader cette nuit. A cause du retard, je n’ai pas pu aller m’enregistrer auprès du guide. Je ne sais donc pas si je suis compté ou pas. Et par conséquent, si je dois me lever à 1h30 du matin ou pas.

Pour les détails, Boquete est à 1600m d’altitude, Barú à 3500, il vente, et il est prévu 0°C au sommet. Cette ascension me stresse franchement ; je ne me sens pas en condition. On verra bien s’ils passent me prendre dans 4h. En attendant, je me prépare au mieux avec des pates infectes, un gros manque de sommeil et une motivation déclinante.

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