Vendredi 12/02 Bocas/Cahuita
Vendredi 12/02 Bocas/Cahuita
J’ai lu pas mal de récits sur le passage de la frontière Panamo-costaricaine. J’en ai globalement fait un pas trop cher et assez rapide.
Après avoir discuter Mess et Iring puis avec une danoise et une islandaise qui fêtaient la fin de leurs études de médecine (allier l'intelligence au charme n’a jamais gâté), la nuit est compliquée par un groupe de blaireaux ricains, joyeux après trois bières qui n’ont rien trouvé de mieux que de gueuler dans la piscine jusqu’à 2h du matin. On repassera sur le charisme du mec de la réception…
7h d’attaque tout de même ; je veux passer la frontière avant midi. Demie-surprise au check-out : je me suis pas mal lâché en boissons et bouffe et ca triple le budget. Oups…
Point Hostels.com : petit paradis insulaire où l’on rencontre beaucoup de voyageurs en Amérique Centrale pour une pause plage. Pas de cuisine et il faudrait tenir un peu plus les gêneurs. A refaire, avec le soleil.
8h : le water-taxi me ramène de solarte vers Isla Colon (5$)
9h : bateau navette d’Isla Colon vers le continent à Almirante (5$)
9h30 : on se fait alpaguer par un local qui propose une navette direct pour la frontière en 1h30. Ca facilite mais coute quand même 10$. Va pour, c’est le plus sûr. L’autre solution étant de prendre un bus jusqu’à Changuinola (~1,5$) puis vers Guabito et la frontière (~2$), plus imprévisible en timing.
11H : arrivée à la frontière et tampon de sortie à l’immigration panaméenne.
11h20 : le vieux pont historique est fermé et l’on passe désormais par un pont plus large, accessible en voiture. Avant, il faut payer la taxe de sortie de 4$, au niveau de l’ancien pont.
10h30 (on recule d’une heure au Costa-Rica) : j’ai inversé nom et prénom sur la fiche d’entrée (oui je suis un peu con). Je dois refaire une fiche et la queue. Sauf qu’un gros groupe de jeunes danois est arrivé entre temps.
10h50 : cette fois j’ai mon tampon et mon 35eme pays !
11h : bus vers Cahuita, sur la cote du Costa-Rica, pour 1h30 et 2000colons (~3,5€).
La route qui mène vers la cote caribéenne passe d’abord par les montagnes avant de redescendre entre les plantations de bananes. Cahuita est un petit village côtier orienté tourisme avec ses Cabanas (sorte de bungalow sommaires).
Mon auberge est juste à coté de la station de bus. C’est une belle maison ouverte et colorée, tenue par 2 frères italiens à l’anglais limité, mais on se comprend en espagnol.
J’avais choisi Cahuita pour être proche de Puerto Moin, d’où je prends le bateau demain, sans être à Limon, la « grande » ville du coin.
Bien m’en a pris, car au-delà de la plage et du soleil (enfin revenu), il y a aussi un parc naturel. Je pars alors pour 3h de rando entre plage et jungle. J’y observe des singes, un raton-laveur qui allaite (une ratonne-laveuse ??), un caméléon bien caché (no comment…) et une vipère dont on nous mettra en garde contre sa dangerosité. C’est rassurant, je suis pieds-nus depuis une bonne moitié du parcours dans la boue ou avec de l’eau jusqu’aux genoux. Un dernier bain dans une eau à 25°C avant de rentrer.
Je dois retirer de l’argent après mes folies des derniers jours et surtout car il n’y aura aucun distributeur à Tortuguero, ma prochaine destination. Le seul de la ville est vide… Ca se complique !
En discutant avec l’un des 2 frères italiens, il me dit que son frère doit aller à Puerto Viejo, la ville touristique à 15km. Il propose de me conduire pour que je puisse retirer. Vraiment Sympa !
Sur le retour, on parle nourriture et, entre deux discussions chauvines entre Italie et France, Luca me propose de me déposer dans un petit resto local de spécialités costaricaines.
Ou plutôt une maison à la terrasse décorée avec 4 petites tables. Le temps s’y prête et je choisis ce qu’on m’a conseillé : Casado con pescado en salsa de coco. Arrive alors une grande assiette de riz, haricots rouges, salade, servis avec un poison fondant, sous une sauce de lait de coco épicée. Une tuerie, saine et bien bourrative. Accompagnée d’une bière locale, l’Imperiale, je me relaxe tranquillement. Le prix (5500colons 8€), sans être donné, ne gâche rien.
C’est désormais à mon tour de servir de diner aux moustiques. Vite, au lit ! Demain sera encore une journée de route.
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