Vendredi 19/02 Frontera/ San José

Vendredi 19/02 Frontera/ San José

Dernier jour, dernière nuit en Amérique centrale. Envie de continuer à battre le pavé, la terre humide, l’asphalte... Ce que vous voulez tant que ca me mène quelque part pour de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres, de nouvelles aventures !

L’aéroport de San José est à mourir d’ennui. 1 bar, 2 boutiques pour combler 2h avant l’enregistrement. Et en espérant que ce sera mieux dans la zone internationale.

J’avais certes prévu très large en prenant le bus de 13h, anticipant des retards/travaux/manif de toucans… mais hormis quelques ralentissements dans la montagne (au paysage plus dégagé qu’à l’aller et donc superbe sur les vallées à caféiers), le bus est dans les temps. Je m’arrête 30km avant San José, à Alajuela, qui est l’arrêt le plus proche de l’aéroport. Je l’avais repéré il y a 3jours. 1 petit kilomètre de marche au bord d’une voie rapide, une bretelle peu fréquentée et hop j’arrive (beaucoup trop tôt) à l’aéroport. Le seul avantage demeure dans le coucher de soleil orange pale virant au turquoise sombre puis au noir profond de la nuit. J’ai quitté Fortuna sous la pluie et retrouve le soleil à San José.

D’ailleurs, Point Hostels.com : Apportez des boules Quies ! L’endroit est très joli, proche de la ville mais surtout sur la route la plus passante des environ. Chambre propre et communs bien entretenus. Dommage qu’il n’y ait pas de cuisine ouverte.

Niveau climat, si j’ai la moitié du séjour eu un temps maussade voire pluvieux, cela s’explique aussi par le fait que j’étais prés des parcs naturels de forets pluviales, donc forcement très humides. En m’éloignant de quelques 10km, je retrouvais le soleil. Des dires de mes rencontres, la cote Pacifique a vu au moins 15jours de beau temps ininterrompu. Avec 4-5jours de plus, j’aurais pu redescendre par là.

Bien qu’un peu frustré coté soleil, je suis satisfait de mon trip. J’ai gravi un volcan de 3500m, j’ai vu des animaux tropicaux, me suis baladé sur des plages magnifiques et j’ai rencontré des gens extraordinaires. Je n’arrive pas à faire un choix entre le Panama et le Costa Rica tant les 2 m’ont apporté de choses différentes.

La Panama, sorti de sa capitale, offre une vie encore un peu baroudeur, avec ses transports chaotiques, mais m’a surtout permis de me surpasser. Le Costa Rica a déplié sa carte postale de faune et flore sauvages exubérantes à porter de main (pas trop quand même, ca mord !). Des pays d’extérieur, sur terre, sur l’eau. Pas forcement moins cher qu’en Europe, la beauté, ici, se paye.

Mais ce qui est gratuit, ce sont les rencontres, les échanges, les jeux les jours de pluie, se moquer des séries TV locales, partager une bière, puis 2, puis 3, faire un bout de chemin. Etre ensemble, être libre, être bien !

Une bonne file d’attente à l’enregistrement mais le gars me donne mes 2 billets San José-Newark et Newark-Paris ? ca m’évitera une nouvelle attente à New York. Personne à la sécurité et mes liquides (de moins de 100ml) oubliés au fond du sac n’intéressent personne.

Dernier achats souvenirs avec un paquet de copeau de cacao costaricain, parfait pour le chocolat chaud ou les cookies, à prix raisonnable, et une bouteille d’eau pour le vol à un prix prohibitif…

L’annonce de sécurité demande de bien déclarer l’argent qu’on veut blanchir dans le pays me fait bien rire la première fois. Moins les 87 fois suivantes…

Je commence à être crevé, l’avion est plein, pas mal de gamins, des étudiants et 2 bébés. Ca sent la nuit blanche…

La sécurité chez les ricains,  ca devient n’importe quoi. Ils ont fouillé les bagages avant l’entrée dans l’avion et interdit tous les liquides de plus de 100ml, MEME ceux achetés dans la zone internationale ! En gros, tu passes la sécurité tranquille, tu veux ramener une bouteille de rhum locale sympa (la vraie bouteille de 75cl que tu payes une blinde en dutyfree !), et juste avant d’embarquer, on te dit « Tu la jettes ou tu la bois ! » dans mon cas, c’était juste une bouteille d’eau. Ouf !

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