Mardi 18/02 Doha
Mardi 18/02 Doha
Voyager en jet privé, c’est quand même pas mal. Et quand c’est un 777, c’est encore mieux ! Le vol Singapour-Doha était presque vide. J’avais toute ma rangée de libre, ainsi que devant et derrière. Je n’ai pas vérifié pour le siège du pilote… Et sans la promiscuité, on se sent franchement plus à même d’affronter les 8h30 de vol. La nourriture ne s’est pas améliorée mais le choix de films est excellent. Un petit verre de rouge pour l’occasion, ca ne se refuse pas !
J’arrive frais et dispo à Doha, capital du Qatar. Un vol venant d’Inde est arrivé en même temps que nous, ce qui rallonge considérablement le passage à l’immigration.
De l’aéroport, je cherche le métro vers le centre ville. Il n’y arrive pas encore et je me replie vers un taxi qui me prendre 50dihram (13€) pour me déposer à mon hôtel. Avec Qatar Airways, j’ai pu profiter de leurs partenariats pour avoir une chambre dans un hôtel 5 étoiles, pour seulement 30$ (25€ !). Dans la partie historique, au milieu du souq Waqif, c’est un ensemble de petites structures qui accueille le complexe hôtelier. Du taxi, une voiturette me conduit à mon bâtiment en me faisant la visite sommaire du souq.
La chambre est basique pour un 5* mais je n’y reste qu’une nuit donc c’est plutôt un plaisir. Il y a une piscine, un spa, des restaurants mais je n’aurai pas vraiment le temps d’en profiter.
L’hôtel offre une visite du souq dans la soirée et j’enchainerai sur un restaurant de cuisine arabique. En attendant, je file au musée des arts islamiques, particulièrement réputé apparemment. Il possède une belle collection de différents objets à l’influence musulmane visible : corans calligraphiés du Xème siècle, porcelaine, moucharabieh, globes célestes… La visite est rapide mais agréable. Le musée a l’autre atout d’avoir une terrasse avec une vue sublime sur le panorama des gratte-ciel, de l’autre coté de la baie. La nuit tombée, le spectacle est superbe.
Le petit tour du souq s’est transformé en moment à l’orientale. Nous sommes deux avec un brésilien, également en transit, à suivre Aboubacar, le concierge/guide d’un des hôtels. Apres nous avoir montré le souq aux faucons et l’hôpital aux faucons (un faucon peut être plus hautement considéré qu’un humain ici), nous passons dans une maison-longue. C’est ouvert uniquement le mardi. Le propriétaire est assis avec ses amis dans les canapés de la grande terrasse de la maison familiale. Il est un peu surpris de nous voir débarquer. Surprise partagée d’ailleurs. Apres avoir salué chaque incité un par un par politesse, nous nous asseyons avec eux. La soixantaine passée pour la plupart, ils nous racontent leurs souvenirs d’avant le gaz et le pétrole (avant 1950). Certains étaient pécheurs de perles dans le golfe. 20m sans masque ni bouteille ; juste à la force de corde et de roches.
Nous passerons une bonne heure à partager dattes, thés, cafés… loin de la visite touristique, on s’est immergés dans un moment de vie. Quelle hospitalité ! Bien qu’en retrait, j’apprécie.
22h déjà, je pensais me coucher tôt en prévision du réveil matinal demain (5h30). Mais je n’ai pas diné et j’ai réservé dans un bon restaurant. Le lieu est superbe avec une terrasse faisant face à la skyline qatari. J’ai commandé des mezzeh et un thé pour rester dans l’atmosphère :
- Mutabbal : aubergine grillée, sorte de pâte au sésame, jus de citron et huile d’olive. Déjà testé mais toujours sympa.
- Kebbeh : quenelle de blé farcie à l’émincé d’agneau et de pomme de pin. Très bon
- Fatayer Sabaneh : pâtisserie aux épinards, oignons et suma. D’abord bizarre puis bon. J’aurais mis plus d’épices (comme le kebbeh)
Même si on supporte la veste à l’extérieur (seulement 22°C !), ca fait du bien de revenir dans un environnement à l’humidité modérée !
Avec tout ce café et ce thé, je sens que l’endormissement va être comique. Je mise sur le décalage horaire. Serein…
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