Mardi 4/2 Kuching (Bornéo)
Mardi 4/2 Kuching (Bornéo)
Matinée paresseuse. J’ai été réveillé à 7h30 par un groupe qui prenait le petit déjeuner dans la salle commune, jouxtant mon dortoir. D’ailleurs, point Booking.com : Cube@Kampong Glam est un hôtel capsule super propre, agréable et très bien placé prés de Arab Street. Le dortoir pres de la salle commune est par contre bruyant.
Il fait bon ce matin. Un petit 28°C. Sur les conseils de Claire, je pars prendre le petit déjeuner dans un Yakun, un réseau de « cafés », tout proche. Le typique ici, c’est le combo Kaya toast, un toast beurre et confiture de kaya, très sucré mais plutôt bon ! Le tout s’accompagne d’œufs au plat et d’un thé sucré au lait. En terrasse, je profite des dernières heures avant mon départ pour Bornéo. Je fais un ultime tour du quartier avant de rentrer à l’auberge me poser, à la douceur de la clim.
Midi, check-out te déjeuner dans la rue d’à coté dans une institution de la ville : Zam Zam. Cuisine d’inspiration arabo-malaise, tout le monde m’en a parlé. Les spécialités, ce sont les tètes de poissons (…) et les murtabak. Je prends ce dernier, au poulet. C’est une sorte de galette farcie au poulet en sauce épicée avec oignons et œuf. C’est vraiment bon. Ca existe aussi au bœuf, mouton et cerf (si,si !). thé inclus, ce sera 7SGD (env 5€).
J’ai l’impression d’avoir passé mon temps à manger à Singapour ! En même temps, avec autant d’influences différentes, c’est un carrefour culinaire ! Ce qui n’a pas été pour me déplaire bien sur. La ville en elle-même vaut vraiment la visite, encore une fois pour son mélange de culture, mais aussi sa fulgurante modernité. C’est aussi un point central pour visiter l’Asie.
J’y repasserai en Janvier prochain normalement, mais plus surement dans 15jours à mon retour de Bornéo ? En attendant, l’aéroport de Changi est d’une propreté extrême et d’une efficacité redoutable. Départ avec Air Asia pour Kuching, la capital de l’état de Sarawak, à l’ouest de Bornéo. Un low cost de qualité.
La 2eme partie du voyage commence !
Il fait chaud ! Et moite ! Et la moiteur renforce la chaleur. J’ai décidément une préférence pour le froid…
Kuching me rappelle un peu l’Amazonie. Cette forte, cette chaleur, cette moiteur. Ces villes à l’ambiance bizarre de bout du monde, à la fois industrialisées, moderne sous certains aspects et pourtant un départ pour l’aventure.
L’auberge QiickCat est à l’image de la ville. Je troque la capsule moderne pour des lits superposés à l’ancienne. Les cellules sont monacales mais la clim marche ! Beaucoup de français ici. Comme souvent dans les lieux « semi-originaux »
Je fais le tour du front de fleuve en deux petites heures. Le street-art est sublime. Le fleuve Sarawak, qui a donné son nom à l’état malais, traverse la ville comme l’Amazone. L’immense parlement trône sur la rive opposé. Ici et là des témoignages de l’Histoire de la ville.
A la tombée du jour, les vendeurs ambulants ouvrent leurs échoppes, les lumières usent les générateurs. J’en faist le tour après avoir changé mes dollars singapourien en ringgit, la monnaie malaise. Pour cela, il m’a fallu aller dans l’immense centre-commercial moderne. La ville est pleine de contraste. Apres tout, il y a plus e 600000habitants. Pas la bourgade typique qu’on attendrait. Je n’ai rien de prévu demain. Je passe dans une agence, voir ce qu’ils me proposent. C’est la saison basse, la saison des pluies touche tout juste à sa fin. Peu à proposer, surtout pour une seule personne. La fille de l’agence me donne quand même très aimablement plusieurs conseils : Semenggoh, le sanctuaire des orangs-outangs n’a aucun intérêt en cette saison ; plus la foret est dense en nourriture, moins les singes s’approchent du sanctuaire. Il est seulement ouvert au public lors du nourrissage des bêtes, de 9h à 10h et de 15h à 16h, s’ils ont faim…
Mon autre choix, c’est le parc national de Bako. Pas de tour non plus, mais elle m’explique comment y aller par moi-même pour trois fois moins cher. C’est le plan le plus solide. Reste à voir ma motivation demain.
Mon moral est très vacillant en ce moment. Le contrecoup de Singapour me rend mélancolique. J’ai un appétit social immense pour une humeur en berne. Je dois lâcher prise et profiter. Quelques jours dans la jungle me sèvrerait. Ca tombe bien, c’est pour jeudi !
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