Mercredi 19/02 Paris

Mercredi 19/02 Paris

Si la vieille derrière n’arrête pas de prendre son écran, et donc mon siège, pour un punching-ball, je risque de faire pareil avec sa gueule !

Le mélange café et décalage horaire ne font pas bon ménage pour une nuit de repos. L’avantage : je me réveille à 5h, prêt pour prendre un taxi, direction l’aéroport. Dans 7h, je serai de retour en France.

Je ne sais pas trop comment jugé ce voyage. Quelques moments de grande solitude, l’envie d’être ailleurs, en terrain connu, entouré. Ou seulement le besoin de partager, plus. J’ai dû me reconnecter pour me guérir. Garder ce petit lien. Je suis un animal social !

Mais, au-delà de ca, comment oublier ces yeux. Ce regard fixe, sensible, un bouquet de peur, de joie, de compassion, de colère. Ces yeux qui sont à 97% les nôtres. Ceux de ces orangs-outans, ces êtres rares, exceptionnels et la chance que j’ai eu de les observer chez eux. Peut-être les derniers. Ces yeux !

Les rencontres encore, de peuples différents, « exotiques », lointain et si proche pourtant. L’hospitalité n’est pas un vain mot, que ce soit chez les Ibans, les malais, les brunéiens, les qataris. Pour un vin de riz, un thé ou un café. Une trace en petites touches. Une ligne après l’autre.

Car la vie est un amoncellement d’histoires. De celles qu’on oublie le lendemain, de celles qu’une odeur rappelle, de celles qui changent une vie. Ces histoires en pointillés, comme un Seurat, tranchant l’esquisse de chacun ; un tableau changeant, façonné d’une main parfois ferme, souvent hésitante. Il est à chacun de faire d’un gribouillis un chef d’œuvre.

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